« Là-bas le jour se lève sur les déserts brûlants
où l’eau ne coule que sur le visage des mères.
Et dans les villes asphyxiées, des enfants perdus
fouillent les poubelles de l’abondance. »
(Extrait de : Les enfants du monde - 2010 )
La semaine du développement durable a une nouvelle fois mis en évidence l’ambiguïté de ce concept vidé de sa substance par la plupart des responsables politiques et économiques et souvent limité à des mesures concernant l’amélioration de l’environnement.
On ne répètera jamais assez que l'exigence écologique doit être replacée dans un projet global prenant en compte l' exigence démocratique afin de contrer tout risque totalitaire et l' exigence sociale.
Tout projet écologique doit s'employer à réduire les inégalités, lutter efficacement contre la pauvreté, celle qui existe dans les pays riches et celle que connaissent à une plus grande échelle les pays pauvres.
L’économie mondialisée s’est construite sur un principe immoral : l’enrichissement excessif des uns se fait sur le dos des plus fragiles et pille les richesses naturelles qui sont un bien commun.
C’est ainsi que dans certains pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine, la situation est devenue intenable pour des millions de gens.
1,5 milliard de personnes dans le monde ne bénéficient pas d’eau potable.
30 000 meurent chaque jour à cause de problèmes d’ hygiène liés souvent à l’eau.
Un milliard de personnes vivent avec moins d’un dollar par jour et un autre milliard avec moins de 2 dollars.
Parallèlement, certains riches gagnent et dépensent dans une journée des sommes colossales et gaspillent une quantité inadmissible d’énergie.
Ne parlons plus du désastre écologique sans y associer systématiquement le désastre social.
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