LE COMBAT DE DESSIMA WILLIAMS
Vendredi, Dessima Williams était à Boulogne-sur-mer dans le cadre enchanteur de Nausicaà, créé il y a 20 ans pour sensibiliser la population aux enjeux environnementaux de la planète, et plus particulièrement à l’avenir des océans.
Cette militante des droits des minorités, également enseignante et diplomate ( elle est ambassadrice de la Grenade) est actuellement présidente de l’Alliance des Petits Etats Insulaires ( AOSIS).
Son combat — qu’elle mène avec peu de moyens financiers — se fait essentiellement par la force de la parole : derrière un large sourire qui ne la quitte jamais, elle montre une conviction inébranlable qui finit par interpeller les responsables les moins réceptifs aux problèmes des petits états insulaires.
Lors de la Conférence mondiale sur les océans, à Manado, en Indonésie, son discours avait été remarqué. Elle avait rappelé que près de 60% des habitants de ces petits états vivent concentrés sur le littoral et qu’ils étaient les plus menacés par le réchauffement climatique. Comment survivre ? C’est la question essentielle? ajoutait-elle.
Elle a renouvelé à Boulogne son appel aux pays riches pour faire avancer le concept de justice climatique.
« Si nous, petits états sommes les premiers affectés, les autres pays le seront bientôt eux aussi. Nous aider, c’est réduire le risque pour le reste de planète », tel est le leitmotiv de sa campagne en faveur de la défense des îles.
Le temps presse. Il faut entendre le message de Dessima Williams.
En savoir plus sur le projet Nausicaà- AOSIS
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