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mercredi 21 décembre 2011

EN MARCHANT (1)


Préalables



  Il y a de nombreuses façons d’appréhender la marche et chacun choisit la manière de la pratiquer qui lui convient. 
La marche  est au cœur des récits de nombreux écrivains voyageurs, de poètes, de philosophes  défenseurs de la nature qui en ont fait un art de vivre. Henry David Thoreau est sans doute celui qui a le mieux montré son importance en faisant de la marche la base d’une  société  qui  résisterait à la société industrielle naissante( voir son ouvrage  De la marche écrit au milieu du 19e siècle ), Jean-Jacques Rousseau, dans Les rêveries du promeneur solitaire a conduit une réflexion philosophique sur le bonheur qui demande une relation étroite entre l’homme et la nature, relation que la promenade favorise. Théodore Monod, en décrivant  ses voyages à travers le désert, Jean-Marie Pelt, dans son Tour du Monde d’un écologiste et sa suite Le nouveau tour du monde font partager leurs émotions de voyageurs et leur amour de la nature.
Beaucoup de choses ont été écrites sur la marche. Modestement, je voudrais exprimer ici son importance, les  joies et les bienfaits qu'elle procure. 
Si nos contemporains l’ont quelque peu délaissée ces derniers temps, on peut y voir le signe ( mais il y en a beaucoup d’autres) d’une société qui va mal et qui donne l’impression de ne pas savoir  encore dans quel sens elle veut aller : soit poursuivre  dans la même voie et aller vers la catastrophe, soit changer radicalement pour que le monde devienne vivable pour tous.



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