«
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je
partirai ; vois-tu, je sais que tu m'attends,
…
Et
quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un
bouquet de houx vert et de bruyère en fleur. »
Victor
HUGO – Les Contemplations
On
relit toujours avec émotion ce poème qui dit la douleur d'un père
qui a perdu un enfant : La fille de Victor Hugo, Léopoldine, est morte noyée
l'année de son mariage à l'âge de 19 ans. Le texte, plein de sobriété, prolonge dans le temps la peine du poète.
On
pense régulièrement à ceux qu'on a aimés et qui sont disparus,
mais aussi aux inconnus qui nous ont précédés, aux ancêtres
lointains qui par leur intelligence et leur courage ont fait
progresser l'humanité, aux jeunes gens qui ont perdu la vie sur les
champs de bataille ou dans des camps. Partout dans les villes et les
villages, des monuments rappellent les noms des soldats morts à la
guerre ; les croix blanches des cimetières militaires
rappellent le sacrifice de milliers de jeunes gens.
Il
faut se souvenir du passé sans oublier le présent.
- Un enfant meurt de faim dans le monde toutes les six secondes, soit environ cinq millions par an ( source FAO)
- Aux frontières de l'Europe et à la frontière entre le Mexique et les Etats-Unis des migrants n'arrivent jamais à atteindre ce lieu qui devait être leur Eldorado.
- Les conflits internes, les luttes des populations qui cherchent à se libérer des dictatures, font chaque année des milliers de victimes.Nous ne pouvons fermer les yeux sur les morts injustes du présent.
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