Les Pensées éparses
et Brèves que vous retrouvez chaque lundi sont une autre façon
de faire entendre la rumeur du temps présent.
Celle-ci, chaque
semaine, apporte son lot de drames et de joies.
Parmi eux, des signes
d'espoir ...
RETOUR DES EX- OTAGES
Ils ont vécu
plus de trois ans dans des conditions terribles, après avoir été enlevés au
Niger. Leur libération a été un
soulagement pour eux-mêmes et leurs proches, et tout le monde s'en
est réjoui.
Pourquoi
a-t-il fallu qu'une voix discordante se fasse entendre pour leur
reprocher de porter la barbe et le chèche ?
Parce que
certaines obsessions empêchent d'avoir un jugement sain.
LE DROIT DU SOL
La France
d'aujourd'hui s'est construite siècle après siècle en accueillant
sur son sol des hommes et des femmes venus d'Europe et des autres
continents.
Le principe
du droit du sol s'est imposé depuis plus de 200 ans ; il a
permis d'intégrer sans poser de problèmes des gens qui ont
contribué à la richesse de notre pays.
Remettre en
cause ce principe, comme l'envisagent certains pour de basses raisons
politiciennes, serait d'une gravité extrême. Entretenir la peur
de l'étranger est contraire aux valeurs de la République.
LA MORT DE JOURNALISTES
Ghislaine
Dupont et Claude Verlon étaient au Mali pour faire leur travail de
journalistes. Ils ont été tués sauvagement.
À
ceux qui ne comprennent pas que des hommes
et des femmes puissent risquer leur vie sur des territoires
secoués par les conflits et préconisent de ne plus envoyer de
reporters dans ces zones dangereuses, il faut rappeler que les
informations apportées par des professionnels faisant sérieusement
leur métier sont nécessaires si l'on ne veut pas laisser le champ
libre aux dictateurs ou aux terroristes.
LA FORCE DES RACINES
Dans un
monde qui apparaît de plus en plus injuste et cruel, le danger est
de perdre courage et de se résigner.
Il suffit
parfois d'observer la nature pour donner à celui qui doute la
possibilité de tirer des leçons positives du spectacle que celle-ci lui offre.
Ainsi devant
l'arbre qui, sur les pentes abruptes de la montagne, accroche
dans la roche nue ses longues racines on peut se demander :
- Par quelle volonté puise-t-il dans le roc hostile les substances qui feront croître son tronc et pousser vers le ciel sa tête effilée ?
Quelle énergie meut cet arbre, quelle force l'anime, si ce n'est la rage de vivre ?
Alors l'homme qui avait perdu espoir se dit :
- Prends exemple sur l'arbre.
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