Rechercher dans ce blog

samedi 1 février 2014

Soyons les acteurs du changement



Au moment où j’entame ce nouveau billet, j’éprouve un fort sentiment de révolte. De toutes parts arrivent de mauvais signes. Ils indiquent que notre pays va mal ; les jours et les semaines passent et aucune éclaircie ne s’annonce à l’horizon. Régulièrement des usines, des magasins ferment ou licencient et le chômage continue de grimper. Un climat délétère règne, des rumeurs stupides lancées par des groupuscules extrémistes se répandent dans les écoles, des propos racistes, antisémites, homophobes, circulent sur Ies réseaux sociaux. On apprend qu’à coup de millions de dollars (400 millions depuis 1999), des groupes essaient aux Etats-Unis de faire croire que le réchauffement climatique est un canular. Cette hérésie traverse le monde entier. Tous ces propos insensés sont repris par des personnes crédules ou malintentionnées.
Ajoutons à cela la faillite des politiques qui continuent de faire, lorsqu’ils gouvernent, le contraire de ce qu’ils avaient promis.
La détresse de ceux qui souffrent, de ceux qui se sentent trahis, de ceux qui constatent chaque jour qu’ils sont victimes d’injustices, est de plus en plus forte.
On peut comprendre que certains se résignent, qu’ils aient du mal à imaginer qu’un autre monde est possible. Car la plupart n’ont connu rien d’autre que cette société qui produit du chômage, car dès l’enfance ils ont vécu dans un monde qui les a poussés à consommer, à s’endetter, à subir sans trop se poser de questions.
La société dans laquelle nous vivons n’offre plus de perspectives pour des millions de gens. La nouvelle ère qui s'annonce devrait se construire progressivement. 
Mais deux obstacles se dressent devant nous : le premier est la démoralisation ambiante des forces vives (celle-ci  fait le jeu des extrémistes) ; le second est la difficulté qu’éprouvent beaucoup de gens à sortir du conditionnement dans lequel la société les a enfermés.
De nombreuses questions doivent être posées pour préparer l’avenir. 
Est-ce normal de passer autant de temps à travailler ? Comment partager le travail pour réduire le chômage ? Comment concilier bien-être et sobriété, épanouissement individuel et vitalité collective...?
En tant que citoyen chacun peut contribuer au changement.

Soyons les acteurs du progrès social et de la transition vers l'ère nouvelle.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Chroniques les plus lues