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lundi 10 février 2014

Sur mon bloc-notes ( semaine 7 -2014)

À la manière d'un journal qui permet de noter régulièrement des réflexions diverses ou de brefs comptes rendus de lectures, de choses marquantes, d'activités, ces Pensées éparses et Brèves sont une autre façon de faire entendre la rumeur du temps présent.



Inondations
Les inondations à répétition qui touchent la Bretagne ne laissent personne indifférent. Les images impressionnantes vues à la télévision marquent les esprits, même si ces catastrophes ne sont plus exceptionnelles. Elles risquent d'ailleurs de devenir plus fréquentes en raison du réchauffement climatique.
J'ai connu, il y a quelques décennies, le drame des inondations qui se répètent et le stress que cela provoque : la crainte permanente à chaque montée des eaux, les nuits où l'on dort à peine, l'angoisse des jeunes enfants...
La lutte contre les inondations a été mon premier engagement écologiste. Il m'a permis de comprendre, par l'observation de faits réels, qu'un tel problème ne peut être résolu que par une approche globale prenant en compte les causes multiples du phénomène.
Face à l'inertie des pouvoirs publics, il m'a convaincu que l'action de citoyens solidaires était une nécessité.



Avaler des couleuvres
En écoutant samedi soir Benoît Hamon à la télévision, j'ai senti le malaise d'un politique qui "avale des couleuvres".

Cet homme qui fait partie de la gauche socialiste est ministre de l'économie sociale et solidaire et de la consommation. Il ne s'agit pas d'un poste subalterne. Dans l'évolution de la société vers un monde plus juste et plus écologique, l'ESS doit jouer un rôle important : elle porte des valeurs qui réconcilient la vitalité économique et le bien-être humain. Quant à la consommation, elle doit être au cœur du changement des modes de vie et elle concerne chacun de nous.
Malgré quelques décisions qui vont dans le bon sens, mais qui paraissent bien minces par rapport aux enjeux actuels, le ministre est dans un gouvernement qui ne fait pas la politique qu'il souhaite.
Dans ces conditions – et cela concerne également les ministres Verts – le fait de rester au gouvernement ne me semble pas être la meilleure solution.

600 mots
Selon une étude récente menée par l'Éducation nationale auprès d'élèves de troisième, la télé-réalité aurait une influence néfaste sur les élèves.
Évoquant cette question sur une radio, un spécialiste précisait que les personnages de ce genre d'émissions n'utilisent que 600 mots pour s'exprimer.
Rappelons qu'un dictionnaire destiné à des collégiens contient en moyenne 40 000 mots.
On mesure le fossé existant entre le langage extrêmement pauvre de la télé-réalité et le vocabulaire employé par un romancier.

Un bon argument en faveur de la lecture !

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