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mardi 20 février 2018

TOURISME VERT



Au bord du Lot

" C'est près de l'eau et de ses fleurs que j'ai le mieux compris que la rêverie est un univers en émanation, un souffle odorant qui sort des choses par l'intermédiaire d'un rêveur. Si je veux étudier la vie des images de l'eau, il me faut donc rendre leur rôle dominant à la rivière et aux sources de mon pays."
( Gaston Bachelard)

   La nuit commençait à tomber. Je regardais le Lot à Sainte-Livrade, petite ville du Lot-et- Garonne proche de Castelmoron où je passais mes vacances. Les adeptes du tourisme fluvial connaissent bien cette ville qui possède une sympathique halte nautique.

   Pour quelqu'un qui fuit les endroits où les touristes s’agglutinent, le choix du Lot-et-Garonne s'était imposé facilement. En effet, on trouve encore dans ce département une qualité de vie qui, espérons-le, sera longtemps préservée.
Paysages reposants et verdoyants traversés par de nombreux canaux et des rivières, vieux villages tels celui de Pujols qui ont résisté aux dérives de la société moderne, terres agricoles qui produisent tomates, fraises, noisettes et bien entendu pruneaux, avec un effort notable pour promouvoir des produits biologiques, sont quelques-uns des atouts sérieux pour qu'un tourisme vert basé sur l'authenticité et le respect de l'environnement se développe de manière raisonnable.

    Et puis il y a la présence du Lot, cette longue rivière qui sur près de cinq cents kilomètres montre différents visages de sa source dans les Cévennes, en Lozère, à sa rencontre avec la Garonne à Aiguillon. D'abord fougueuse, la rivière finit par s'assagir en creusant sa route  par de nombreux méandres.

    Alors que l’ombre commençait à envelopper le paysage de mystère, je regardais ce soir-là le Lot couler tranquillement et comme Bachelard nous y invite, dans la sérénité de l’endroit, je laissais mon imagination vagabonder.





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