Il y a deux ans, une étude commandée par le Bureau de la coordination des affaires humanitaires et l'organisation CARE International citait l'Inde, le Pakistan, l'Afghanistan et l'Indonésie parmi les pays qui risquaient d'être les plus touchés par le changement climatique. Cette étude prévoyait l'augmentation des sécheresses extrêmes, des inondations et des cyclones dans les prochaines décennies.
Pourtant, malgré les avis d'une forte majorité de scientifiques, certains continuent de nier le réchauffement climatique et ne voient dans la succession de catastrophes que subissent actuellement les habitants du Pakistan, de l'Inde, de la Chine, de la Russie qu'une malheureuse coïncidence. Leur attitude est irresponsable car elle risque de retarder les décisions urgentes qui permettraient d'éviter l'irréparable.
Nous sommes donc entrés dans une période de périls insoutenables, de grande souffrance, et les premières victimes sont des populations déjà fortement touchées par les guerres, les conflits internes, la crise économique.
Comment ces jours-ci ne pas penser aux conditions de vie des Pakistanais confrontés à ces inondations d'une ampleur exceptionnelle ?
Plus de 1600 morts, dix millions de personnes sans abri, 21 millions affectés par la catastrophe. Des gens privés de nourriture, d'eau potable. Des secours qui arrivent difficilement car le travail des humanitaires est freiné par les glissements de terrain ; certains villages doivent être atteints à pied ou à dos d'âne.
Une fois de plus, la solidarité internationale est sollicitée pour permettre la survie des populations touchées. De nombreuses organisations agissent en faveur des sinistés du Pakistan.
Parmi elles, la Croix-Rouge ; en cliquant sur le lien ci-dessous, vous accéderez à son site.
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