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mardi 3 août 2010

A propos de l'écologie humaine





                                                              ECOLOGIE

Malgré l'utilisation courante du mot, je constate régulièrement que le terme écologie est souvent mal employé : on le confond avec environnement et on limite son sens à l'écologie scientifique.
Le terme, dans son sens large, couvre pourtant de nombreux domaines, tous ceux qui nécessitent une approche globale, donc interdisciplinaire.


Haeckel a défini l'écologie humaine comme la partie de l'écologie qui étudie l'espèce humaine, son activité organisée, sociale et individuelle, sa culture et son environnement dans la biosphère.
C'est donc à la fois une science qui s'intéresse au court terme, c'est-à-dire à l'environnement de l'homme, à ses conditions de vie, au rapport de l'être humain avec son environnement. Elle concerne - entre autres - la biologie, la médecine, la sociologie...)
Elle s'intéresse au long terme lorsqu'elle étudie les conséquences des modifications que l'espèce humaine fait subir au milieu.
Créer cette branche de l'écologie était nécessaire car l'impact humain sur son environnement s'est fait sentir de plus en plus fort, à mesure que le mode de vie évoluait.
L'homme a modifié l'environnement pour s'abriter, se nourrir, s'habiller, se déplacer, en détruisant des forêts, en asséchant des marais, en utilisant outre mesure les ressources naturelles.
Soutenable pendant des siècles, l'activité humaine a pris un tournant différent avec la révolution industrielle. Les nouvelles techniques agricoles, les industries polluantes, les transports voraces en énergie, ont perturbé les équilibres, affaibli la biodiversité.
L'augmentation régulière de la population a amplifié le phénomène. Comme le montre le réchauffement climatique, les conséquences de l'irresponsabilité humaine se font sentir sur toute la planète.
Depuis deux décennies, des actions sont entreprises, bien timidement, pour réparer les dégâts causés.
Les connaisssances scientifiques se révèlent pour cela très insuffisantes.
Pour être utile, l'écologie humaine doit s'appuyer immanquablement sur une éthique qui n'est pas encore aujourd'hui le moteur de l'action .

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