Etonnantes cardères qui occupent des espaces où l’homme n’a pas cherché à imposer sa loi. Au milieu d’un talus, elles offrent le spectacle sauvage d’une nature qui reprend ses droits. Cette beauté débridée me plaît davantage que la rigueur des jardins trop ordonnés.
Les cardères se dressent vers le ciel, telles une forêt de micros bruns et velus que tendraient d’invisibles journalistes prêts à recueillir les déclarations d’une célébrité.
Il y a dans le langage populaire une poésie que j’ai déjà évoquée (voir Messages les plus consultés). Il y a aussi un sens aigu de l’observation que l’on retrouve dans le cabaret des oiseaux, autre façon de désigner la cardère qui offre la particularité de former, à la base des feuilles, une minuscule cuvette où les oiseaux viennent s’abreuver.
L’homme n’a pas véritablement inventé le peigne et la brosse. Il n’a fait que s'inspirer de la cardère qu’on utilisait jadis pour démêler la laine.
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