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mercredi 16 novembre 2011

DROITS DES ANIMAUX


POULES PONDEUSES :  LA HONTE



La défense des droits de l’animal n’est pas une priorité pour bon nombre de personnes. C’est pourtant une exigence, car la barbarie est inexcusable.
Dans la civilisation occidentale, pendant des siècles, les hommes ont fait souffrir des bêtes en pensant qu’elles n’avaient aucune sensibilité.
Descartes, que nos professeurs nous avaient présenté comme un grand penseur, a contribué à cette hérésie en développant son idée d’ « animal-machine ».
La société contemporaine n’a plus l’excuse de l’ignorance ; chacun sait aujourd’hui qu’un animal souffre, tout comme un être humain.      Mais le souci du profit maximum l’emporte sur la raison et l’éthique. L’essentiel pour l’élevage industriel étant de gagner le plus possible d’argent dans les délais les plus rapides, il  s’est organisé en conséquence, en réduisant les coûts, au mépris du respect des droits des animaux. 

Les exemples ne manquent pas. J’en prendrai un seul pour illustrer mon propos : la production des œufs.
Voilà un aliment courant, utilisé sous différentes formes, consommé par beaucoup d’entre nous, y compris par les végétariens.
Dans des conditions normales, une poule vit au rythme du soleil. Elle marche, court, picore, cherche sa nourriture dans la terre, de l’aube au crépuscule. Elle fait des nids, se met à l’écart pour pondre. Elle peut vivre une dizaine d’années.
Dans un élevage industriel, la poule, sélectionnée génétiquement pour produire beaucoup d’œufs, vit dans un espace confiné, sans voir la lumière du soleil. Les cages, disposées sur plusieurs étages, contiennent généralement 5 poules, chacune vivant dans 450 centimètres carrés ( à titre de comparaison, une feuille 21x27 fait 567 cm2.) Le sol grillagé blesse les pattes, les poules ne pouvant se retirer pour pondre deviennent agressives. Au bout d’un an, quand la production d’œufs commence à baisser, elles sont abattues.
Ce n’est pas la nouvelle législation européenne qui changera la situation : la surface réservée à chaque animal augmentera de quelques centimètres carrés seulement !

En tant que consommateurs responsables, nous ne pouvons nous contenter de dénoncer ces pratiques. Refuser de consommer les œufs  provenant d’un élevage industriel est la seule réponse possible.


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