Rechercher dans ce blog

lundi 28 novembre 2011

Small is beautiful


LE CHARME D'UN PETIT VILLAGE ICI


En 1973, l’économiste britannique E.F. Schumacher publiait «  Small is beautiful,  une société à la mesure de l’homme ». Ce livre contenait bon nombre d’idées intéressantes qui, si elles avaient été appliquées à temps, auraient pu éviter la  succession de crises qui ont conduit le monde dans une situation dont il ne sortira pas sans dégâts ( je pense notamment à l’état actuel de la biodiversité qui continue de se dégrader d’année en année).
Malheureusement, le message de Schumacher n’a pas été suffisamment entendu. Seules quelques préconisations telles que la monnaie locale et le microcrédit ont été expérimentées.
En  donnant à son livre le titre « SMALL IS BEAUTIFUL », Schumacher attirait l‘attention sur les dangers du gigantisme qui n’a cessé  de se développer pour des raisons  économiques et un goût immodéré pour les prouesses techniques. Ce gigantisme sans  humanité, on le retrouve aujourd’hui dans tous les domaines : ce sont les villes surpeuplées avec leurs tours de plus en plus hautes, les établissements scolaires avec leurs milliers d’élèves, les hôpitaux de plus en plus éloignés des gens car les petites structures ont été fermées au profit d’immenses CHU, les ports internationaux démesurés, comme celui de Rotterdam, les grandes entreprises qui ont avalé les petites.
Selon Schumacher, le centralisme appelle l’ordre, la décentralisation est synonyme de liberté. S’il ne rejette pas complètement le premier,    il pense que les grosses organisations sont destructrices et il donne la priorité aux initiatives locales.
Schumacher reprochait aussi à la société industrielle son incapacité à préserver le capital naturel qui appartient à tous.
Comme les partisans actuels de la décroissance, il était attaché à l’idée de bien-être qui doit prendre le dessus sur la possession de biens matériels. C’est ce positionnement qui l’a conduit à préconiser la simplicité volontaire.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Chroniques les plus lues