Rechercher dans ce blog

lundi 7 novembre 2011

Scientifiques et artistes...


CE QUI LES RAPPROCHE

On oppose souvent la démarche de l’artiste à celle du scientifique. La première serait caractérisée par la rigueur, par la référence constante à la raison ; la seconde relèverait de l’imagination, parfois même demanderait une part de folie.
Cette opposition n’est qu’apparente. L’homme de science et l’artiste, qu’il soit peintre, musicien ou poète, sont confrontés au hasard, à l’incertitude, au mystère. L’un et l’autre cherchent à comprendre le monde et à inventer l’avenir. Souvent l’intuition joue pour chacun d’eux un rôle important.
Cette similitude a  été relevée par de grands savants et de grands poètes, tels que  Jean Rostand et Francis Ponge. 
Au bout du scalpel ou du microscope, il y a pour l’un et pour l’autre la  beauté de la découverte, la joie de la connaissance, la pénétration dans le monde de la nature dont ils cherchent à percer les secrets.
Le scientifique et le poète sont fascinés par les mystères qui leur échappent.


C’est ainsi que le premier, en observant  le cœur des tournesols, a constaté  la présence de deux séries de spirales, l'une allant dans le sens des aiguilles d'une montre, l'autre dans le sens contraire, distribuées selon un modèle mathématique, en général 21 et 34 ou 34 et 55, nombres reliés au nombre d'or (phi: 1,618).  Les botanistes se penchent encore aujourd'hui sur cette organisation  mystérieuse.
Devant le tournesol, l’artiste, lui aussi,  cherche à comprendre le mystère de la vie.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Chroniques les plus lues