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vendredi 23 novembre 2012

Le vent de novembre


Une certaine idée du bonheur


Ce matin, le temps me fait penser à Verhaeren :
«  Sur la bruyère longue infiniment
Voici le vent cornant Novembre.
Sur la bruyère infiniment
Voici le vent qui se déchire et se démembre... »
Et par une association d'idées, je ne peux m'empêcher de penser au monde qui offre ses  lamentables spectacles : ici des hommes qui se déchirent pour une part de gâteau, d'autres qui se tournent désespérément vers la violence, d'autres encore qui se résignent...
Certains ont choisi de se voiler la face ; ils mènent égoïstement une existence tranquille. Leur univers clos ignore la misère, la faim des autres.


Je connais la misère, la haine, l'intolérance ; mais déjà en rêve j'entrevois le monde nouveau. J'entends là-bas, au bout du chemin, monter une rumeur d'espoir. Alors m'apparaît une certaine idée du bonheur.

Au frontispice d'un temple de granit j'écris en pleine lumière : Justice Amour et Liberté.

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