Nous vivons
la fin d'une époque.
Quand on
regarde la situation planétaire actuelle du point de vue
environnemental, social et économique, on constate qu'elle découle
d'un processus dont les effets ont commencé à se faire sentir à
la fin des années 60 et qui a été confirmé lors du choc pétrolier
de 1974. Deux ans plus tôt, le Club de Rome avait demandé de
ralentir la croissance et peu après, René Dumont nous alertait sur
les risques écologiques dans son ouvrage L'utopie ou la mort.
On les a peu écoutés et on a déjà beaucoup tardé à prendre les décisions qui garantiront les
droits des générations à venir.
Il devient
urgent de penser le futur. Trois axes me semblent essentiels :
1.Penser
autrement :
La pensée
cartésienne a fait son temps, il faut adopter la pensée complexe
qui consiste à tisser des liens entre les problèmes sociaux,
économiques, environnementaux et qui s'appuie sur les principes de
l'écologie scientifique : interdépendance, diversité,
complémentarité, rétroaction...entre autres.
La pensée
complexe étudie les problèmes à la fois du point de vue
local et du point de vue global ; elle intègre également dans
la réflexion la notion de long terme.
Elle évolue
en permanence pour s'adapter aux changements.
2.Repenser
les relations humaines
Le
monde n'aura pas d'avenir si la société continue d'encourager
l'esprit de compétition, de sélection et de domination qui crée
des experts, des spécialistes d'un côté, des exécutants et des
exclus de l'autre.
Les
changements nécessaires n'auront lieu que si la société fait
partager le plus largement possible les connaissances, si elle crée dès l'école les
conditions d'une vraie coopération, si elle apprend à vivre
ensemble dans toutes les étapes de la vie. Sur ces bases, il faut aussi repenser la démocratie.
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