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jeudi 7 août 2014

Évasion 3 (été 2014) : Flâneries

Pendant ce mois d’août, la Rumeur du temps prend un air de vacances en abandonnant les rubriques habituelles pour aborder un thème de circonstance : l’évasion, vue sous différents angles :
1. Partir - 2. Flâner - 3. S’émerveiller - 4. Rêver - 5. Plaisirs d’été - 6. Vivre sa passion.

Tous les billets publiés  ce mois-ci sont  inspirés par les photos de Ramon CIURET (de Mulhouse) dont vous avez déjà  pu apprécier le talent  les étés précédents. 




II. FLÂNER
1. dans Bâle



Pour connaître une ville, il faut prendre son temps, oublier de temps à autre les guides qui mènent systématiquement vers les lieux les plus connus.
Bien sûr, ces endroits méritent d’être visités. 
Bâle est riche d’un passé qui a laissé de nombreuses traces, notamment un hôtel de ville rouge qui  impose sa masse sur la place du Marché, une cathédrale rose à la toiture ornée de losanges où domine le vert, des musées, de vieilles maisons à encorbellement...

Pour sortir des circuits touristiques, il faut suivre son intuition et laisser faire le hasard. Alors on a quelque chance de découvrir le caractère de la ville, on parvient à mieux la connaître.

Ce qui frappe d’abord quand on marche dans Bâle, c’est la place que tiennent les couleurs. Qu’il s’agisse des tramways omniprésents dans la ville ou des bâtiments publics et des maisons, nombreux sont ceux qui se font remarquer par leurs belles couleurs vives, tels ces tramways peints en rouge, vert ou bleu.
Quant aux maisons, souvent alignées de manière stricte et sévère, elles prennent un air de gaieté grâce aux couleurs des  toits, des volets et des murs.


Bâle se distingue aussi par un  mélange de rigueur et de fantaisie, par l’alliance de l’ancien et du moderne, qu’on trouve  dans la façade de ce café où la lanterne côtoie un paon stylisé. Contraste encore entre les  toitures rustiques et les fenêtres  de style contemporain.

Mais une ville ne se caractérise pas seulement par son architecture et ses infrastructures. Il y a aussi les gens qui y vivent. Cela fera l’objet d’un prochain billet.

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