Avril
Le
12 : Dans les librairies, le rayon consacré à la poésie est
souvent pauvre. Si les auteurs qu’on étudie en classe sont
toujours présents, les livres de poètes moins connus ou
étrangers
sont
plutôt rares.
Aujourd’hui, à côté de Prévert dont
on célèbre le 40e
anniversaire de la mort, j’ai la
surprise de voir les ouvrages
de l’Américain
Stephen Crane,
de
l’Espagnol Luis de Congora, de la
Libanaise Venus
Khoury-Ghata
et du
Marocain Abdellatif
Laâbi
dont j’ai eu l’occasion de parler dernièrement
dans le cadre du Printemps des poètes. En
poésie aussi l’ouverture sur le monde est une bonne chose.
Le
13 : Les menaces
qui pèsent sur le monde sont de plus en plus lourdes. En réalité
depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les conflits ont
toujours été présents ; l’arrivée
au pouvoir de personnages imprévisibles ravive les inquiétudes.
C’est le cas notamment des relations entre les
États-Unis
et la Corée du Nord qui
pourraient dégénérer et avoir des conséquences gravissimes
puisque l’usage des armes nucléaires a été évoqué.
Le
14 : King Kong est un film culte. Je n’avais vu que la version
de 1976 avec Jessica Lange. L’original, réalisé en 1933 par
Ernest Schoedsack et Merian Cooper est d’une autre dimension. On
est d’abord étonné de la qualité des trucages malgré les
maigres moyens de l’époque. Mais c’est surtout l’histoire qui
retient l’attention. Au-delà du mythe de l’île et de ses
animaux préhistoriques, du thème de la belle (interprétée par Fay
Wray) et de la bête (un singe gigantesque), ce film est une critique
du monde des marchands. Pour attirer les curieux, King Kong est
capturé et exhibé à New-York. Jusqu’au jour où il réussit à
s’enfuir. Réfugié au sommet de l’Empire State Building, tenant
dans une main la jeune femme qu’il aime, il subit les tirs venant
des avions qui s’acharnent sur lui jusqu’à ce qu’il meure.
C’est la victoire des cupides.
Le
15 : À
une heure
tardive, On n’est pas couché réunit ce soir tous
les chroniqueurs qui ont participé à l’émission (à l’exception
de Michel Polac, décédé). Débat ayant pour thème l’élection
présidentielle.
Quand
la question de l’écologie a été abordée, on a vu à quel point
certains d’entre eux – Zemmour et Naulleau – étaient
déconnectés de la réalité. L’un et l’autre ignoraient les
menaces (le réchauffement climatique, les pollutions, le pillage des
ressources naturelles...) qui pèsent sur l’humanité. Un évident manque de culture.
Le
16 : Pâques
est la fête de tout le monde, celle des chrétiens, celle des
non-croyants qui, au
printemps, fêtent
la lumière et
la renaissance de la nature.
Le
17 : J’ai
ce matin une pensée pour celles et ceux qui en Turquie résistent à
la dictature d’Erdogan dont la courte victoire semble avoir été
acquise de manière douteuse. Et
bientôt ce sera le retour de la peine de mort.
Encore
un dirigeant national peu fréquentable.
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