En
alternance avec la phrase du week-end, voici le tableau du samedi. Le
but de ce billet n’est pas de présenter une œuvre avec le regard
du critique d’art mais
de traduire les sensations provoquées à la vue de celle-ci.
La
muse inspirant le poète
Un
tableau de : Henri Rousseau (dit le Douanier) réalisé
en 1909,
exposé
au Kunstmuseum de Bâle
Le
peintre :
Le
douanier
Rousseau est né à
Laval en 1844 ; il est mort à Paris ( à l’hôpital Necker)
en 1910.
Peintre
autodidacte, Henri
Rousseau est sans aucun doute le représentant le plus brillant de l’art
naïf. Il a inspiré de nombreux artistes, en particulier parmi les
surréalistes.
Quelques mots à propos de ce tableau :
On
ne comprendrait pas bien ce tableau si l’on ignorait que Rousseau y
a représenté l’artiste Marie Laurencin et Guillaume
Apollinaire qui s’étaient rencontrés en 1905 grâce à Picasso.
Leur
relation compliquée a duré cinq ans, pendant lesquels Marie
Laurencin a été la muse du poète.
La
femme inspirant le poète, ce n’est pas un mythe : la littérature
l’a montré à travers les siècles avec entre autres Ronsard et Cassandre,
Marie, Hélène ; Dante et Béatrice, Aragon et Elsa Triolet …
Quelle est ma représentation personnelle de la muse ?
Dans le poème Café crème, je n'ai pas cherché à décrire un corps ou un visage ; c'est la voix qui apporte l'inspiration :
Dans le poème Café crème, je n'ai pas cherché à décrire un corps ou un visage ; c'est la voix qui apporte l'inspiration :
Dans
le brouhaha (de la gare)
une voix douce susurre
des mots irréels
une voix douce susurre
des mots irréels
Et
soudain je vois
dans
les volutes brunâtres (du café crème)
naître le poème.
naître le poème.
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