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jeudi 22 mars 2018

Entre Cancale et Saint-Malo

De Cancale à Saint-Malo

    La Bretagne est l’une des plus belles régions de France. Il faut y avoir fait plusieurs séjours pour en apprécier toute la beauté. Perros-Guirec, la pointe du Raz, Saint-Malo, Cancale, Vannes sont quelques-uns des endroits où il faut s’arrêter.
À Cancale c’est surtout le va-et-vient des ostréiculteurs animant les quais à longueur de qui m’a le plus étonné.
Il faut aussi voir la pointe du Grouin. Dans un silence troublé seulement par le chant des oiseaux, il suffit de marcher sur le sentier des douaniers pour découvrir la Bretagne maritime telle que Guillevic, le poète de Carnac, la ressentait.
Le paysage est époustouflant, grandiose. Même s’il a subi quelques modifications depuis les origines, il garde cet aspect sauvage qu’apprécient tant les amoureux de la nature. Tout dans ce lieu exprime la puissance : le roc battu par les vents résiste, la vague se déroule avec force, le fenouil marin qui s’incruste dans la roche et la falaise offre quelques taches claires parmi les couleurs sombres dominantes. Au-dessus de la mer, des goélands, des mouettes et des guillemots dansent un ballet qui exprime la vie, la liberté.
À la pointe du Grouin, l’air est vivifiant et le cadre idyllique.

La Bretagne a la réputation d’être pluvieuse ; c’est une légende. Je me suis rendu à Saint-Malo un jour d’octobre. Le soleil brillait et il faisait plus chaud que certains jours d’été. J’y ai surtout apprécié le quartier du port.
Il est dommage que la vieille ville grise ait été défigurée par des publicités agressives. De la terrasse où je buvais une bolée de cidre, je voyais des magasins semblables à ceux de tant d'autres villes, c’étaient les mêmes enseignes, les mêmes chaînes. La société marchande a envahi les lieux historiques.
Il faut un peu d’imagination pour deviner le Saint-Malo d’autrefois, sans voitures, sans panneaux publicitaires, et retrouver un instant la ville des aventuriers des mers…
Quand on est au cœur de la ville, il faut d'abord oublier l’uniformité de ces magasins moroses. Alors arrive du large une odeur pénétrante d’iode et de varech qui est celle de l'univers des marins...


POINTE DU GROUIN


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