Chaque semaine, voici - à partir d’un mot -
une courte réflexion développée en une phrase.
La vitesse est sans aucun doute l’un des principaux fléaux de notre époque ; elle gâche la vie des travailleurs, stressés par des rythmes infernaux, contribue à l’augmentation des accidents de la route et en même temps à celle de la pollution de l’air, elle détériore la qualité des relations humaines ( par les rencontres entre deux portes et les échanges écrits brefs et sans âme ), elle fait passer à côté des plaisirs de la vie — les plats dégustés lentement, les paysages, les tableaux devant lesquels on s’attarde longuement —, elle est une offense à la pensée, à la réflexion approfondie délaissée au profit d’un digest qui perd tout intérêt : bref se détacher de ce symbole des temps modernes serait faire œuvre utile.
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