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mardi 22 juillet 2014

Sur mon bloc-notes ( semaine 30)

À la manière d'un journal qui permet de noter régulièrement des réflexions diverses ou de brefs comptes rendus de lectures, de choses marquantes, d'activités, ces Pensées éparses et Brèves sont une autre façon de faire entendre la rumeur du temps présent.



Une lectrice fidèle me le faisait remarquer dernièrement : les sujets que j’aborde dans ce bloc-notes sont sérieux. Trop sérieux peut-être  ( ce qui ne veut pas dire tristes).
Ils ne sont  que le reflet d’une époque troublée, d’un monde sur lequel pèsent des menaces que je n’ai pas envie de   passer sous silence.. 
Chaque semaine, je note donc les faits qui m’ont marqué. Ils sont parfois  relatés avec une certaine gravité ; heureusement  les joies procurées par des lectures, les impressions ressenties lors de spectacles ou de voyages apportent régulièrement une note plus douce.

En cette période de vacances, j’aimerais n’évoquer que des  choses légères : 
Les plaisirs de la plage où de jeunes insouciants offrent   leur corps bronzé au  soleil de juillet, 
Le charme de la montagne émergeant soudain de la brume à l’aurore, 
La  fraîcheur d’un verre de rosé pris sur une  terrasse dans la douceur du soir...

L’actualité, hélas, nous ramène  brutalement vers des tragédies, des souffrances qui touchent des gens, ici et ailleurs.

SEMAINE NOIRE 

« À l’horizon des chars
avancent dans la nuit.
Partout rôde la mort.
Le silence s'abat
sur la ville qui pleure
tous ces moments intimes
désormais sans mémoire »

Ces  vers sont extraits d’un poème - Ultime danse - dans lequel je décris les malheurs individuels et collectifs que causent les guerres.
Contrairement à ce que pensent certains, depuis la fin de la seconde guerre mondiale, le monde n’a jamais connu le paix.
Ces derniers jours, la guerre s’est encore manifestée de manière horrible en deux endroits du monde : sur le territoire ukrainien ( où l’on ose à peine prononcer son nom ) et au Proche-Orient, dans la bande de Gaza , où depuis plus de 60 ans, la population vit dans un climat de conflit et d’angoisse.

Les accidents d’avion sont rares, mais le nombre de morts qu’ils causent provoque toujours une forte émotion. Quand la catastrophe est due, comme c’est le cas du  Boeing de la Malaysia Airlines, à un groupe d’hommes qui abattent un avion transportant des civils complètement étrangers au conflit qui  les oppose à leur pays, l’Ukraine, l’opinion internationale est abasourdie. 
Comment a-t-on pu  oser ôter la vie à des personnes qui partaient en vacances, à d’autres qui devaient participer à une réunion sur le sida, à d’autres encore  qui retournaient dans leur pays ?
Cet acte  abject pose aussi la question de la responsabilité de ceux qui livrent des armes sophistiquées aux coupables.

La situation dans la bande de Gaza est tragique depuis des années. Elle est devenue intolérable depuis les débuts de la dernière offensive israélienne. Hier soir, on annonçait que 572 Palestiniens avaient été tués et plus de 3.350 blessés en 14 jours. 
Du côté israélien, les pertes concernaient essentiellement  l'armée : une vingtaine de  soldats avaient trouvé la mort.
 À cela il faut ajouter le drame des Palestiniens déplacés : plus de 100 000 selon l’ONU. 
L’Unicef  a tiré la sonnette d’alarme sur le fait que de nombreux mineurs faisaient partie des victimes ( plus de 70 mineurs dénombrés samedi sur un total d’environ 340 morts) 
La Ligue des Droits de l’Homme rappelle pour sa part que cette offensive militaire ne tient    « aucunement compte des lois et conventions internationales protégeant les vies civiles» et elle appelle avec d’autres à « soutenir les actions pour un cessez-le-feu et pour la paix ».
Puisse cet appel être enfin entendu.

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