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mardi 1 juillet 2014

Sur mon bloc-notes ( semaine 27)


À la manière d'un journal qui permet de noter régulièrement des réflexions diverses ou de brefs comptes rendus de lectures, de choses marquantes, d'activités, ces Pensées éparses et Brèves sont une autre façon de faire entendre la rumeur du temps présent.




Vacances
Vous avez pu constater l’absence du bloc-notes ces deux dernières semaines. La raison en est simple : j’ai pris quelques jours de vacances pour changer d’air. Si celles-ci ne sont pas pour moi une nécessité ( contrairement au travailleur qui a besoin d’évacuer pendant quelques semaines le stress accumulé pendant des mois), elles me permettent d’aller à la rencontre de paysages différents, de lire davantage, de parcourir les sentiers où l’on fait de belles découvertes et qui apportent parfois l’inspiration.

L’été est là
Nous voici en juillet. Nous entrons donc dans ces semaines où le pays vit au ralenti, où il cherche du rêve dans les spectacles d’été, dans l’épreuve légendaire qu’est le Tour de France... Et puis cette année, il y a la Coupe du monde de football. Quelques matches de l’équipe de France ont suffi pour que celle-ci soit à  nouveau portée au pinacle ( il faut reconnaître que les jeunes joueurs intégrés à l’équipe ont montré beaucoup de qualités).
Bientôt viendra l’heure du farniente sur les plages.
Les temps sont durs, rêvons un peu.

Oublier ?
Cependant, peut-on vraiment oublier la réalité que rappellent régulièrement les journaux ? Les derniers chiffres du chômage sont mauvais : on note une nouvelle augmentation du nombre des demandeurs d’emploi en mai ( + 25 300) ce qui porte leur chiffre officiel à 3 651 800. 
Dans un autre domaine, le dernier rapport du GIEC dresse un constat alarmant sur les bouleversements climatiques. Le GIEC  lance un nouvel appel pour que des actions urgentes soient menées.
C’est le temps des vacances. Ce rapport ne fera pas grand bruit. Malheureusement, depuis une dizaine d’années, on a pris l’habitude de ne pas réagir. On paiera un jour cette irresponsabilité.

Les anciens révolutionnaires
Il y a quelques jours, j’entendais Régis Debray sur une radio. Interrogé sur la crise actuelle, l’ancien compagnon de Che Guevarra répondit que ce qui  manque le plus à la France d’aujourd’hui, c’est le patriotisme.
Donner comme réponse à la crise universelle l’amour de la patrie me semble être une vision très étroite, très conservatrice.
Régis Debray n’est pas le seul à avoir abandonné les utopies de sa jeunesse.
Ils sont nombreux, parmi les anciens de mai 1968, ceux qui voulaient changer la vie et que les ambitions personnelles ont changés.

Education : égalité femme - homme
Les querelles autour de la question de l’égalité entre la femme et l’homme qu’on propose d’introduire à l’école me paraissent déplacées et dépassées. L’utilité de cet enseignement, destiné à lutter contre les préjugés, les stéréotypes qui défavorisent les filles,  paraît tellement évident.
Il y a près de quarante ans, dans ma classe, je profitais de la moindre occasion pour faire changer les mentalités. 
Ainsi, l'analyse d’une phrase telle que :
« Pendant que mon père fait la vaisselle, ma mère lit le journal » faisait réagir les garçons.
Ceux-ci s'exclamaient :
- Monsieur, vous vous êtes trompé !
- Ah bon ! Où est l'erreur ?
Et peu à peu, par petites touches, la réflexion se développait, bien plus efficace qu’une leçon  moralisante.

Littérature
Parmi les livres publiés,  certains offrent peu d’intérêt. Si les essais  de qualité sont nombreux, on ne peut pas en dire autant des ouvrages  littéraires qui manquent souvent d’originalité. 
Ce n’est pas le cas du livre Les évaporés de Thomas B (qui a obtenu le prix de la page 112 cette année et dont je recommande la lecture).
Bien sûr tous les livres ne peuvent être des chefs-d’œuvre, mais combien d’arbres pourraient être épargnés si la sélection des ouvrages publiés était plus stricte !

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