n° 27
Aujourd’hui l’humanité est confrontée à trois risques principaux :
Le premier est le désordre écologique qui se caractérise principalement par le dérèglement climatique .
(le second étant le risque de guerres civiles et internationales dues à l'intolérance, aux problèmes sociaux et écologiques ; le troisième les inégalités (misère, pauvreté, faim..)
Albert Jacquard aimait rappeler que ce n’est pas la Terre qui est en danger, c’est l’humanité.
LA TERRE depuis 1968
C’est à la fin de 1968 que nous avons pris conscience de la petitesse et de la fragilité de la Terre :
« La cabine Apollo fonçait à toute allure vers la lune. C'était un soir de décembre en 1968. Les écrans de télévision nous transmettaient les images de la terre telle que Borman et ses
compagnons la voyaient.
A partir de ce jour, nous sommes entrés dans une ère nouvelle ».
( extrait du Carnet de bord d’un écologiste - juillet 2009 )
Les premiers signes du désordre écologique mondial remontent à plus de 40 ans.
En 1974, René Dumont se présente à l’élection présidentielle pour attirer l’attention des électeurs sur l’état de la planète. Beaucoup de gens en l’écoutant ont un petit rire moqueur.
Depuis le somment de Rio en 1992, on a tenté de lutter contre les déséquilibres économiques, sociaux et environnementaux qui touchent le monde.On a lancé le concept de développement durable qui a été un échec.
Pourquoi ?
On s'est trompé dans le diagnostic et l'on n'a pas choisi la bonne méthode : ce n'était pas une simple crise, comme beaucoup le pensaient à l’époque, mais la fin d'un système. On a privilégié les grandes conférences au lieu de donner la parole aux citoyens et l'on n'a pas changé le modèle de vie dans les pays riches.
Les écologistes - parmi lesquels je me classe - n’ont pas réussi à entraîner suffisamment de monde pour provoquer le changement profond des habitudes.
Nous en sommes aujourd’hui à la 20e conférence de l’ONU sur le climat. Toutes furent des échecs, comme la dernière qui vient d'avoir lieu à Lima. La prochaine se tiendra à Paris. Si les associations ne pèsent pas sur les états, on risque une nouvelle déception.
Nous savons que pour éviter le désastre ( les catastrophes naturelles qui se multiplient, des régions entières inondées...) il faut changer de méthode.
Nous réussirons la transition écologique si :
- on aborde les problèmes globalement et collectivement.
- les citoyens conduisent le changement (il n'y a pas de solution toute faite mais l'avis de tous compte).
- le changement des politiques nationales et internationales amplifie les actions locales.
- si chacun s’engage dans l’action avec optimisme et ténacité.
Alors, sans tarder, prenons nos responsabilités !
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