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mardi 23 décembre 2014

Sur mon bloc-notes : semaine 52 -2014

À la manière d'un journal qui permet de noter régulièrement des réflexions diverses ou de brefs comptes rendus, de choses marquantes, d'activités, ces Pensées éparses et Brèves sont une autre façon de faire entendre la rumeur du temps présent.



SEMAINE 52

Remerciements

En cette fin d’année je tiens à remercier sincèrement celles et ceux qui me lisent fidèlement.
Grâce à vous plus de  200 000 pages  ont déjà été lues sur ce blog.
Certains disent qu’ils écrivent pour eux-mêmes ; cela me paraît bizarre;  On écrit d’abord pour communiquer avec les autres. C’est du moins ce que je pense.

En 2009, j’ai fait le choix d’Internet pour m’exprimer en toute liberté sur les questions qui me tiennent à cœur en poursuivant les modes  qui ont ma préférence : le poème et la chronique.
Ce blog fut d’abord appelé Le carnet de bord d’un écologiste. J’ai voulu par la suite l’élargir à toutes les questions qui agitent la société moderne ; il est devenu La Rumeur du temps ( si le titre n’avait pas  été pris par Edgar Morin, j’aurais préféré L’Esprit du temps). 

La Rumeur du Temps était déjà le titre que j’avais choisi pour des chroniques parues à partir de 1974 dans le journal Nord-Matin, aujourd’hui disparu. 
Ce fut pour moi l’occasion de constater, il y a quarante ans déjà, que la liberté de la presse avait  ses limites. 

Ecologie et démographie

Quand Nicolas Hulot a commencé son combat pour la défense de l’environnement, les écologistes l’ont accueilli avec scepticisme. Il travaillait alors pour TF1 symbole d'une télévision commerciale qui a en permanence l'œil rivé sur l'audimat, sa fondation était soutenue , entre autres, par l'Oréal et  EDF pilier du lobby pronucléaire.
Je l’ai entendu samedi soir sur France 2. Il a gagné en crédibilité en devenant indépendant.
On sent dans son discours actuel une sincérité  et une connaissance des problèmes certaine.
Il prend la question de la transition écologique par le bon bout : ne pas culpabiliser mais chercher à convaincre.
Cependant, interrogé sur la question de la démographie, il s’est montré hésitant. Sa réponse (partager, moins gâcher) ne m’a pas convaincu. La hausse rapide de la démographie depuis 50 ans est un réel problème  qu’il est nécessaire d’aborder bien qu’il soit difficile à résoudre. Les capacités de la Terre étant limitées, il faudra bien un jour que la population mondiale  soit elle aussi limitée par une régulation des naissances, ce qui serait préférable à une réduction provoquée par des  famines et des guerres.

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