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mardi 30 décembre 2014

Sur mon bloc-notes ( dernière semaine de 2014)

À la manière d'un journal qui permet de noter régulièrement des réflexions diverses ou de brefs comptes rendus, de choses marquantes, d'activités, ces Pensées éparses et Brèves sont une autre façon de faire entendre la rumeur du temps présent.



Fêtes de fin d'année
Cette période des fêtes de fin d’année  illustre  de manière accentuée  l’évolution de la société française depuis un siècle.
C’est à travers l’augmentation du nombre de cadeaux qu’on observe le plus grand changement.
Limités autrefois à un jouet modeste et quelques friandises ou aux étrennes ( si bien  décrites  par Rimbaud dans son poème Les étrennes des orphelins) qu’on  donnait aux enfants au début de janvier, les cadeaux sont devenus un enjeu important pour le commerce qui, pendant deux mois, mène  une campagne publicitaire acharnée pour attirer les clients.
Quant au passage à l’informatique, il a lui aussi changé les habitudes. 
Il y a cent ans, les membres d’une famille habitaient les uns près des autres et on présentait ses vœux en se rencontrant. C’est rarement le cas de nos jours. L’internet  a pris le dessus sur la visite et la carte ; Facebook réussit même à vous présenter un résumé en photos de votre année que vous pouvez partager avec vos amis.
C’est plutôt sympathique, mais attention  de ne pas nous laisser dominer  par la technique ! 

Rodolphe
Chacun a pu s’en rendre compte : l’état d’esprit dans lequel nous sommes, les événement qui nous touchent,  un chagrin dû à la perte  d’un proche, d’un animal fidèle, à  une rupture,   la maladie, la perte d’un emploi, les circonstances changent notre façon de voir les choses comme le montrent ces quelques lignes :

Rodolphe a découvert les vieilles ruelles de Cordes-sur-Ciel, un jour d'automne, sous la pluie.
La jeune femme qui l'accompagnait l'aimait profondément. Le village l'avait séduit. Il était persuadé que Cordes était le plus beau village de France.
Cet été, Rodolphe a refait seul le même chemin. Son amie l’avait quitté.
Cordes lui a paru désespérément triste.

La vraie vie
Ne pourrait-on  penser  que la vraie vie ( qu’il est si difficile de définir) n'est pas celle que mènent la plupart des gens qui vivent aujourd'hui mais celle dont on peut rêver pour le futur, dans une société plus humaine ?

Osmose
Marcher dans une forêt permet à l’homme d’être en osmose avec la nature.  Les questions qu’on se pose depuis des millénaires  trouvent parfois une partie de réponse dans le léger bruit que produit  chaque pas quand le   pied rencontre les feuilles mortes.

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