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mardi 2 décembre 2014

Sur mon bloc-notes

La semaine dernière, j’évoquais l’incident ayant touché ce blog. La situation a été rétablie et vous pourrez à nouveau naviguer  dans le site en utilisant la fonction Rechercher ( en haut à droite). Celle-ci vous permet, en tapant un mot, d’accéder aux articles traitant  de la même question.
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Semaine 49

À la manière d'un journal qui permet de noter régulièrement des réflexions diverses ou de brefs comptes rendus, de choses marquantes, d'activités, ces Pensées éparses et Brèves sont une autre façon de faire entendre la rumeur du temps présent.

Triste bilan
Il y a des sujets qui font  couler beaucoup d’encre  et qui sont dérisoires ; il en est d’autres par contre qui sont essentiels et qui ne retiennent pas suffisamment l’attention : le plus important de tous est bien sûr, pour le monde entier, le dérèglement climatique. Tenter de limiter à 2 degrés l’augmentation de la température avant 2050 demande des mesures rapides. Ne rien faire maintenant, ce serait aller vers 4, voire 6 degrés de plus  en 2100,  et cela serait catastrophique.
Greenpeace vient de publier un triste bilan : ces  5 dernières années, les catastrophes liées au climat ont :
- causé 112 000 morts
-coûté près de 500 milliards de dollars
- entraîné trois fois plus de déplacements de personnes que les conflits.
Les conséquences du réchauffement sont déjà visibles.

L’autre danger
De nombreuses menaces pèsent sur le monde. Un autre danger gagne du terrain un peu partout dans le monde : la résignation. 
Lassés de la  collusion entre les Etats et les intérêts privés, écœurés de voir les  décideurs fuir leurs responsabilités et dissimuler les vrais problèmes, certains citoyens se résignent à abandonner la lutte. C’est le contraire qu’il faut faire : réagir, résister. Ne pas laisser le champ libre à ceux qui  conduiraient le monde au désastre. 

La réforme territoriale
Le passage de 22 à 13 régions  est une première étape importante vers une organisation moderne des territoires français.
Les réactions négatives de certains élus et d’une partie de la population prouvent que les Français ont du mal à accepter le changement. Je lis ce matin dans le journal les critiques émises sur la prochaine région Nord - Pas-de-Calais - Picardie. Ce sont souvent des remarques peu importantes ou fausses,   par exemple : une partie de la population d’origine flamande ne se sentirait  pas proche des Picards - mais les  les deux cultures vivent parfaitement ensemble dans l’actuelle région Nord et le Pas-de-Calais).
Ce qui importe, c’est que la nouvelle structure forme un ensemble équilibré par rapport aux autres régions, qu’elle soit renforcée par sa taille,   que les atouts économiques et culturels de ses différentes composantes soient complémentaires et  diversifiés, deux principes de l’écologie qui s’appliquent aussi pour les territoires.

Zwarte Piet, la polémique
Aux Pays-Bas on fête Saint-Nicolas depuis de nombreuses années. Cette tradition concerne tout le monde, enfants et adultes. Cette fête est populaire aussi en Belgique, au Luxembourg et dans quelques autres pays d’Europe ainsi qu’en France, en particulier dans le Nord et dans l’Est.
Ces dernières années, une polémique est née aux Pays-Bas et a même conduit les protagonistes devant les tribunaux.
Quelle en est la raison ?
Selon la légende, le «bon Saint-Nicolas»  qui apporte les friandises et les cadeaux, est accompagné dans ses déplacements par le «méchant Zwarte Piet », Pierre le Noir, ( Père Fouettard en France). C’est le fait  qu’on ait choisi un personnage africain pour représenter l’antipathique qui ne plaît pas aux contestataires.
Ils considèrent en effet ce choix comme étant un acte raciste. Ce n'est pas faux !
Il est vrai qu’il y a deux siècles personne ne s’en offusquait : les noirs étaient alors victimes de  l’esclavage et on les considérait inférieurs aux blancs.

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