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jeudi 23 octobre 2014

La transition : l'après-pétrole (2 )



I. BREF RAPPEL
L’être humain est apparu sur terre, il y a plus de trois millions d’années ; jusqu’au milieu du 19e siècle, l’état de la planète  a été satisfaisant   malgré les modifications dues aux activités humaines, notamment la suppression de forêts pour cultiver le sol, bâtir (en  prélevant  pierres, sable, métaux...ce qui a  transformé les paysages.
Il a suffi de cent-soixante ans pour mettre la planète en péril. Trois facteurs ont contribué à cette dégradation rapide : les activités de  l’ère industrielle qui ont accéléré la consommation des ressources et les pollutions, les principes dictés par la société globalisée - rentabilité maximale et absence d’éthique -  ainsi que la forte croissance de la population (1 milliard d’habitants en 1800 ;  7 milliards en 2013).
L’homme occidental, rejoint ces dernières années par l’homme des pays émergents, a oublié que la vie sur terre s’était développée très lentement ( les premières formes de vie complexes sont apparues  il y a deux milliards d’années) . Depuis cinquante ans,  il vit sans se soucier des générations futures, comme si l’aventure humaine devait s’interrompre prochainement. L'homme a perdu le contact avec le temps cosmique.
Insouciance, égoïsme, cupidité, bêtise ? 
Ce qui est sûr, c’est que l'homme moderne s’intéresse peu aux avenirs lointains et que, même pour le futur proche, il a souvent du mal à anticiper.

II. VIVRE SANS PETROLE
Une autre voie aurait du être prise à la fin des années 60 mais  le rendez-vous avec l’écologie ( en tant que science et méthode de pensée) a été raté. 
Nous avons quelques dizaines d’années pour mettre en place les outils du changement. La plupart   nous seront imposés  par la nature ;  c’est ce qui se produira pour les énergies fossiles.

Il y a 50 ans, 4 milliards de barils de pétrole étaient consommés dans le monde chaque année, et on en découvrait environ 30 milliards.
En 2005 les chiffres étaient inversés : 30 milliards de barils étaient  consommés, on en découvrait 4 milliards ( source Journal Asia -2005)

L’observation des champs de pétrole découverts   montre une diminution de leur nombre et de leur taille
Les compagnies  pétrolières ont longtemps masqué cette vérité.
De nombreux pays producteurs ( une soixantaine) ont actuellement atteint leur pic.
L’ère du pétrole à bon marché se termine. C'est un fait que personne ne peut nier. Bientôt, il faudra apprendre à vivre sans pétrole.

Or celui-ci  est utilisé aujourd’hui dans presque toutes les activités de la vie quotidienne et économique. 
40% du pétrole servent dans le transport, le reste est utilisé pour chauffer, fabriquer des matières plastiques, du bitume ou devient  cosmétiques, engrais, pesticides, médicaments...
L’environnement et la santé gagneront à la disparition de certains produits. 
Mais s’il était mal préparé ou trop tardif, ce bouleversement causerait de graves problèmes sociaux et économiques.

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