Rechercher dans ce blog

mardi 14 octobre 2014

Sur mon bloc-notes ( semaine 42)



À la manière d'un journal qui permet de noter régulièrement des réflexions diverses ou de brefs comptes rendus de lectures, de choses marquantes, d'activités, ces Pensées éparses et Brèves sont une autre façon de faire entendre la rumeur du temps présent.





Patrick Modiano
Le prix Nobel de littérature a été attribué à Patrick Modiano qui est pour moi  le meilleur écrivain français de notre époque. Certains le comparent à Proust ; c’est une comparaison qui le place parmi nos plus grands auteurs. Mais je trouve  le style de Modiano beaucoup plus agréable que celui de Proust. Sa limpidité me rappelle plutôt Camus, récompensé lui aussi par le Nobel,  en 1957.
Modiano est un auteur attachant. Je le voyais réagir  devant les caméras, quelques heures après l’annonce de sa distinction, avec timidité et modestie. Le contraste entre la fluidité de son écriture et son manque d’aisance quand il prend la parole est étonnant.
Au-delà du style, Patrick Modiano me plaît par les thèmes qu’il aborde. Il s’intéresse au problème de la mémoire, au tragique de l’histoire dans laquelle il fait vivre ses personnages. 
Modiano aime les gens ordinaires. Son univers c’est Paris, son obsession c’est la connaissance des destinées humaines.

Prix Nobel de la Paix
Cette année le jury du prix Nobel de la Paix a voulu marquer les esprits en mettant à l’honneur deux représentants de pays rivaux, le Pakistan et l’Inde, deux personnalités appartenant à deux générations : Malala Yousafzaï, 17 ans et Kailash Satyarthi, 60 ans.
L’engagement de la  première, dès l’adolescence, en faveur du droit à l’éducation est un fait exceptionnel. Quant au second, il combat lui aussi contre l’oppression des enfants.
Ce choix du jury démontre que le développement de l’éducation contribue à la paix.

La fin de l’écotaxe
J’ai à plusieurs reprises exprimé mon avis sur l’importance de l’écotaxe quand on la replace dans le cadre d’une politique ambitieuse destinée à freiner le réchauffement climatique  en développant les transports publics  et la voie d’eau.
Bien sûr, la colère des transporteurs routiers était prévisible. Mais gouverner demande d’avoir le courage de résister à ceux qui défendent leurs propres intérêts sans se soucier de l’intérêt général.
Ce gouvernement a renoncé à une politique courageuse en abandonnant l’écotaxe. Cela entraînera l’arrêt (ou au minimum le retard) de nombreux projets plus écologiques et aussi le transfert injuste des taxes  vers les contribuables. 
Une décision néfaste pour l’écologie et pour la justice sociale.

                                          LE ZOOM
Ce que j’ai aimé :
Samedi soir, dans l’émission On n’est pas couché, Franz-Olivier Giesbert est venu présenter son dernier livre L'animal est une personne, un plaidoyer très fort pour le respect des animaux, pour le droit à une vie heureuse, qu'ils soient  animaux de compagnie, de la ferme ou animaux sauvages.
Que des personnes connues s’impliquent dans une telle cause est une bonne chose.  Cela permet de développer l’action des défenseurs des animaux.

Ce que je n’ai  pas aimé :
En 2002 ceux qui ont décidé de fermer le centre de Sangatte ( près de Calais)  qui accueillait les réfugiés désirant pour la plupart rejoindre l’Angleterre prétendaient « avoir résolu le problème ». Ce qui était faux. Le vrai problème, celui de la misère, de la guerre et du manque de libertés des migrants, était toujours là.
Douze ans plus tard, les réfugiés sont encore dans le Calaisis et vivent dans des conditions déplorables. Si certaines associations les soutiennent, une partie de la population montre sa xénophobie et des groupes extrémistes attisent la haine.
Une solution humaniste s’impose.





Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Chroniques les plus lues