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lundi 17 novembre 2014

Sur mon bloc-notes (47)


À la manière d'un journal qui permet de noter régulièrement des réflexions diverses ou de brefs comptes rendus, de choses marquantes, d'activités, ces Pensées éparses et Brèves sont une autre façon de faire entendre la rumeur du temps présent. 



Semaine 47

La mission  Rosetta  
Depuis qu’il est sur la terre, l’Homme  ne cesse de chercher à comprendre le monde qui l’entoure, comment celui-ci s’est formé, comment est apparue la vie, 
En faisant preuve d’intelligence, pas à pas, avec l’aide de machines qu’il a conçues, il a apporté des réponses scientifiques à des questions essentielles.
L’homme moderne a plus de connaissances que son lointain ancêtre mais il sait que de nombreux faits lui échappent encore. Il s’est aventuré dans l’immensité de l’espace, il côtoie dans ses recherches les temps les plus lointains - au-delà des quatre milliards d’années -  avec la mission Rosetta dont le but est de mieux  comprendre la formation et l’évolution du système solaire.  
Le long voyage de la sonde Rosetta qui a duré plus de dix ans, la perfection de sa trajectoire et de l’attterrissage ( malgré un petit ennui à l’arrrivée qui empêchera de faire quelques mesures), tous ces succès techniques ont étonné le monde entier.
À quoi  ces prouesses vont-elles servir  ?
- À répondre à des questions que les hommes se posent depuis longtemps, à mieux connaître cet univers qui  peu à peu se dévoile.
Dans deux mille ans, et bien plus tard, il y aura encore des mystères à découvrir et  des hommes curieux qui poursuivront la tâche des ancêtres.

Le choix des mots
1. Préjugés
La langue française révèle, dans le choix de certains mots, de très vieux préjugés. C’est à partir de cette observation que Hubert Reeves  propose, dans un article récent, de revoir certaines expressions qu’on attribue aux animaux telles que « se conduire comme une bête» ou « cruauté bestiale». 
Après avoir rappelé l’intelligence des animaux et le comportement  étonnant de beaucoup d’entre eux, il invite  à exclure de nos écrits et nos paroles des termes blessants qui  ne sont plus adaptés.
Les progrès de l’éthologie méritent qu’on adapte notre vocabulaire à la réalité.

2. Manque de mesure
Le patron de la FNSEA (agriculteurs productivites) n’appécie pas l’action des écologistes auxquels ils s’opposent souvent sur la  défense de l’environnement. Est-ce une raison  pour qualifier ceux-ci de  « djihadistes verts » ?
Une certaine mesure s’impose  quand on parle de personnes. Dans le cas présent, la comparaison avec des djihadistes capables de commettre les crimes les plus horribles et infamantes.
Elle montre par ailleurs la nature de celui qui s’exprime ainsi.

Conseil à un jeune homme sérieux.
Au jeune homme qui  aimerait avoir  la gravité d’un vieux notable de province, que faut-il souhaiter ?
- De réveiller l’enfant qui est en lui, de retrouver sa part de rêve et ses paradis imaginaires.
On a envie de lui dire :
- Oublie de te prendre trop au sérieux. 

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