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mardi 11 novembre 2014

Sur mon bloc-notes ( semaine 46)

À la manière d'un journal qui permet de noter régulièrement des réflexions diverses ou de brefs comptes rendus de lectures, de choses marquantes, d'activités, ces Pensées éparses et Brèves sont une autre façon de faire entendre la rumeur du temps présent.




11 novembre
Les millions de morts de la première guerre mondiale, militaires et civils, ceux qui ont vu leur jeunesse brisée, la douleur des parents, des jeunes femmes qui ont perdu un fils , un mari ou un fiancé dans les tranchées...tous ces faits ne peuvent être oubliés.
Se souvenir de ces années terribles est nécessaire pour continuer de consolider la paix qui reste si fragile dans certaines zones et bafouée dans trop de régions.
Il suffit de revenir sur les causes des deux guerres mondiales pour mesurer l’importance du rapprochement entre les peuples qui s’est opéré en Europe après 1945.
Si la construction de l’Europe est loin d’être parfaite, on doit lui reconnaître sa contribution à une paix durable dans les pays qu’elle réunit.
Les nostalgiques d’un passé qui connut en permanence la guerre feraient bien d’intégrer ce facteur dans leur piètre réflexion.

Préjugés
Le monde du football brille rarement par la pertinence de ses jugements. On a souvent relevé des propos homophobes dans la bouche de certains joueurs. Dernièrement, l’entraîneur de Bordeaux a fait du joueur africain un portrait injurieux, conforme aux préjugés tant de fois entendus sur les Africains depuis l’époque de la colonisation. 
Il serait temps que les responsables du football enseignent à leurs cadres afin de les retransmettre aux licenciés les principes des droits de l’homme, et notamment l’égalité des êtres humains quelle que soit la couleur de leur peau, leur religion, leur orientation sexuelle.

Manitas de Plata
Il était sans aucun doute le plus grand guitariste gitan, le meilleur ambassadeur du flamenco à travers le monde.
Manitas de Plata est mort dans la pauvreté. Sa musique a enchanté le monde entier. 
C’est en pensant à lui que j’avais  écrit le poème Pablo :

C'était un soir d'été / nous étions insouciants ; 
la Méditerranée / était là près de nous.
Il a pris sa guitare / et je l'ai écouté.
J'ai vu ses doigts d'argent / danser dans la nuit bleue.

Sa musique était souvent joyeuse, mais j’y percevais parfois des sons qui exprimaient la tristesse d’un peuple victime de préjugés, ce que j’ai traduit ainsi :

Puis soudain 
des accords  déchirants  
blessent la douceur du soir.
Et la mer qui sanglote.

Prix littéraires
Il fut un temps où j’achetais systématiquement le livre ayant obtenu le prix Goncourt. De grands écrivains l’ont eu dans le passé :  Proust, Malraux, Elsa Triolet, Julien Gracq, Modiano. Marguerite Duras...et je n’ai jamais regretté mon achat.
J’ai perdu cette habitude à la suite de quelques déceptions ces dernières années.
Bien sûr, les prix littéraires ne peuvent donner un livre excellent chaque année (ou si ce livre existe, il n’est pas nécessairement mis en compétition pour les prix) . Il faut en effet compter dans cette attribution  sur les maisons d’édition qui influencent plus ou moins le vote des jurés.
Cette année le choix du livre Pas pleurer, de Lydie Salvayre, semble ne pas être contesté. Elle y évoque la guerre d’Espagne, un thème qui m’intéresse et  me donne envie de lire ce livre.

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