Pour la planète
Plusieurs livres récents ont été consacrés au végétarisme. Ils développent les arguments qui plaident pour cette autre forme d’alimentation.
Mon but, ici, n’est pas de reprendre ces arguments ; je souhaite simplement apporter un témoignage personnel qui montre que devenir végétarien est à la portée de tout le monde, que ce n’est pas un sacrifice lié à l’abandon de plats auxquels on était habitué.
C’est tout le contraire : choisir de devenir végétarien, c’est un acte de liberté qui permet d’être en harmonie avec ses convictions.
Les motivations de chacun peuvent être diverses.
En ce qui me concerne, mes convictions écologistes ont beaucoup compté.
Qu’est-ce qu’un écologiste ?
L’écologiste est celui qui applique dans sa façon d’agir les principes de l’écologie scientifique : établir des liens entre les éléments d’un ensemble ( l’écosystème), penser globalement, ce qui conduit à respecter la nature, la biodiversité, dans un souci d'équilibre des écosystèmes et de respect des générations futures.
L’écologiste refuse le principe de domination sur la nature, sur les hommes, sur les animaux.
Dans un article écrit en septembre 2013, j’avais défini ainsi les rapports entre l’homme et l’animal :
« Les rapports que l'écologiste entretient avec l'animal découlent des travaux de Darwin : l'homme, quelle que soit son intelligence, fait partie de la grande chaîne du monde animal. La vision biblique qui était la règle avant Darwin ne peut plus être défendue aujourd'hui ; d'autre part, les découvertes récentes en éthologie ont bousculé les croyances anciennes : on sait que l'ADN des grands singes est très proche du nôtre, que l'intelligence animale existe et la sensibilité à la douleur a été prouvée. L'homme ne s'abaisse pas en reconnaissant ces points communs avec l'animal, par contre il s'élève en refusant de le faire souffrir, et en acceptant que des droits lui soient reconnus.»
En refusant de tuer et de manger des animaux, l’homme franchit une nouvelle étape de son évolution.
La viande nuit à l’environnement
Je ne détaillerai pas les torts que la production de viande cause à l’environnement. Dans le livre No steak, quatre chapitres détaillent cette question :
1.La viande contribue à la faim dans le monde
2.Elle aggrave la déforestation
3.Elle dévore beaucoup d’énergie ( 1 kilo de viande = une année de douche)
4.Elle accentue le réchauffement climatique
Cette question devient cruciale dans la période de transition qui vient de s’ouvrir et où il devient indispensable - si l’on veut éviter des catastrophes de grande ampleur - d’économiser l’énergie, les ressources naturelles, et de réduire les facteurs responsables du dérèglement climatique.
Dans un premier temps, si l’on peut comprendre que le passage au végétarisme peut rebuter certaines personnes, il me semble nécessaire de réduire la part des aliments carnés, en décidant de ne plus manger de viande certains jours.
C’est ainsi que l’on peut passer, de manière naturelle, au bout d’un certain temps, à une alimentation sans viande.
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