Poème en prose
Je regarde la terre, la terre sphère bleue, tourmentée, blessée,
vaisseau minuscule à l'échelle du cosmos,
vaisseau fragile mais superbe qui poursuit sa course mécanique,
emportant avec elle sa multitude de passagers, fourmis fébriles et confuses, défendant un dérisoire butin, qui jouent des coudes pour une place au soleil.
La terre, devenue trop étroite pour rassasier les voraces qui la pillent sans relâche...
Et cette foule qui va vers son destin et ne pense qu'au présent car elle a peur de la vérité ou ne veut pas la voir...
La terre souffre et le monde vivant se meurt
*
Ce texte a été publié au printemps 1975 dans le recueil Images vues. Il y a donc 43 ans. La plupart des menaces que nous avons connues depuis cette date sont devenues réalité.La situation s'est même aggravée.
Nous étions trois milliards d'humains à cette époque, nous sommes maintenant sept milliards. Les mesures indispensables n'ont pas été prises et aucun signe positif n'apparaît dans le monde d'aujourd'hui, ni en France ni ailleurs.
Seuls les utopistes résistent.
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Ce texte a été publié au printemps 1975 dans le recueil Images vues. Il y a donc 43 ans. La plupart des menaces que nous avons connues depuis cette date sont devenues réalité.La situation s'est même aggravée.
Nous étions trois milliards d'humains à cette époque, nous sommes maintenant sept milliards. Les mesures indispensables n'ont pas été prises et aucun signe positif n'apparaît dans le monde d'aujourd'hui, ni en France ni ailleurs.
Seuls les utopistes résistent.
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