CE QUE J'EN PENSE
Après la catastrophe naturelle qui s’est produite au Japon, aggravée par le drame de Fukushima dont personne ne connaît en ce moment les conséquences réelles, on a entendu des propos de toutes sortes. Certains font craindre le pire pour l’avenir.
N’oublions pas en effet que nous avons déjà connu en 1986 la catastrophe de Tchernobyl qui avait soulevé elle aussi beaucoup d’émotion mais qui, finalement, n’a pas déclenché une réflexion approfondie sur la pertinence du nucléaire, tenant compte des risques qu’il comporte.
Le drame du Japon a suscité trois sortes de réactions :
Les uns jusqu’alors favorables au nucléaire ont admis que le tsunami d’une force improbable avait changé la donne et qu’il ne faudrait plus désormais prendre des risques devant lesquels l’homme est impuissant.
D’autres, indécrottables, à l’image d’Allègre, ont redit leur foi inébranlable dans le nucléaire. Quelques mesures techniques seront selon eux suffisantes.
Et puis nous avons entendu le discours de politiques français ( de gauche et de droite) dénonçant « l’indécence » de ceux qui réclament un débat et un référendum sur le nucléaire. Propos surréalistes car dans un pays démocratique n’est-il pas naturel que tous les citoyens se prononcent après s’être appropriés le problème grâce à une information la plus objective possible ?
Ce sont les mêmes qui par la même occasion ont cru bon de rappeler la fiabilité, " l' excellence" du parc nucléaire français. Une affirmation qui n’engage qu’eux-mêmes.
à suivre : Nucléaire, le mythe écorné
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