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samedi 7 mars 2015

Repères n° 36 : Le cinéma ( deuxième partie)

Repères : une série de billets qui présentent de manière synthétique les questions de notre temps ; des réflexions basées sur l'observation, l'expérience, les souvenirs  personnels et la théorie. 

n° 36

 LE CINEMA ( deuxième partie )

Il n’est pas possible de dresser en si peu de lignes un panorama complet du cinéma. Dans l’esprit des réflexions entamées la semaines dernière, poursuivons donc, par petites touches et à partir de  coups de cœur personnels, cette approche non objective du cinéma d’hier et d’aujourd’hui.

D’abord, une question se pose : Pourquoi va-t-on au cinéma ? ou, pour le dire autrement : Qu’attend-on du film qu’on va voir ?
Je pense que depuis soixante ans le comportement du spectateur a changé. Au milieu du siècle dernier, les divertissements étaient moins nombreux qu’aujourd’hui, les déplacements moins faciles ( peu de gens avaient une voiture). Aller au cinéma le week-end était chez certains un rituel ; c’était l'occasion de faire une sortie ; on allait voir un film, même si la critique n’était pas très bonne.
De nos jours, un film peut se voir sur différents supports en restant chez soi. Beaucoup de gens se rendent au cinéma pour voir un film  “ qui en vaut la peine”.

Un bon film, c’est celui qui vous fait oublier que vous êtes devant un écran, un film qui vous plonge au milieu de l’action et vous donne l’impression  que vous êtes dans la vraie vie.

Personnellement, quand un film est réalisé par Almodovar, Woody Allen ou les frères Dardenne, cela me donne envie d’aller le voir.
De même, si Kate Winslet ou Emilie Dequenne est dans la distribution, je suis tenté d’aller voir le film.

Le ciné-club
Ma passion pour le cinéma m’a conduit au milieu des années 60 à créer un ciné-club dans ma commune. L’idée était de faire connaître à la population des films que les cinémas programmaient rarement et de débattre en toute simplicité sur les œuvres présentées.
On projetait des films tels que La jetée de Chris Marker, Un chien andalou de Luis Buñuel ou Cléo de 5 à 7 d’Agnès Varda. Ces films  étonnaient le public et donnaient lieu à des discussions passionnantes.

Le cinéma italien
Il a connu trois décennies remarquables  (entre 1es années 50 et 70) grâce à des actrices belles et talentueuses, stars internationales telles de Sophia Loren, Gina Lollobrigida, Anna Magnani, Silvana Mangano,  Claudia  Cardinale ; d’excellents acteurs ( Mastroianni, Ugo Tognazzi..) et surtout de grands réalisateurs : Antonioni, Dino Risi, Visconti, Pasolini, Fellini, Comencini. Cela a donné des films inoubliables : La nuit, La dolce vita, Théorême, Le guépard...

Le cinéma français
En France, les grands acteurs ( Brigitte Bardot, Jeanne Moreau, Bernadette Laffont, Catherine Deneuve, Carole Bouquet,  Belmondo, Alain Delon,Jean Gabin ) et beaucoup d’autres d’autres talentueux) ont été mis en valeur par Jean-Luc Godard ( A bout de souffle, Pierrot le fou, Le mépris), François Truffaut ( Les 400 coups, Jules et Jim) Alain Resnais (Hiroshima mon amour), Claude Chabrol ( le beau Serge), Louis Malle ( Les amants, Au revoir les enfants), Robert Bresson ( Mouchette).

Mais il faudrait aussi évoquer tous les pays du monde ( Russie, Suède, Espagne, Belgique, USA, pays d’Amérique du Sud, d’Afrique, d’Asie, etc...) qui contribuent à faire du cinéma un art à part entier.
Un art qui aura un avenir à condition que l’aspect commercial ne l’emporte pas sur la créativité des auteurs, des réalisateurs et des artistes.







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