Rechercher dans ce blog

lundi 24 août 2015

Eté 2015 - En toute liberté n° 9 : le chat et l'homme

                                          Photos de Ramon Ciuret


La Rumeur du temps entame sa quatrième semaine des chroniques d’été. Sur des  photos de Ramon Ciuret,  voici des impressions,  réflexions et  émotions exprimées en toute liberté.

Le chat et l’homme

COUCOU, JE SUIS LÀ !
BONJOURJE SUIS LÀ !

Les textes de cette série Eté 2015  sont écrits,  je le rappelle, à partir des photos que Ramon a choisies librement. À moi d’en tirer, selon l’inspiration du moment, des commentaires pour lesquels j’ai fait le choix de ne pas évoquer les   aspects  techniques et didactiques.
Ainsi, dans cette démarche, chacun peut exprimer comme il l’entend, l’un avec des images, l’autre avec des mots, des sentiments de joie, des émotions, des idées...


C’est en jetant un nouveau coup d’œil sur  ces photos  que deux d’entre elles se sont tout à coup télescopées dans mon esprit : l’une représentait un jeune chat européen  blanc et noir  ( la façon dont les taches de ces chats sont disposées de manière quasiment identique quel  que soit  le pays où ils vivent est une curiosité  de la nature) ; l’autre mettait en scène un homme - sans doute un comédien - aux yeux grand ouverts. 
La façon dont ces photos ont été prises produit un effet étonnant ; on note une coïncidence frappante : l’être humain et l’animal ont pris une attitude inhabituelle et tous deux sont dans la même position. Chacun “ joue” un rôle, joue devant l’objectif, avec un même plaisir.

Tous ceux qui ont eu un chat (ou un chien) à un moment de leur vie savent qu’il est un être sensible, curieux, doué d’intelligence ; le chat  donne tant de signes d’affection à ceux qui vivent avec lui que sa disparition est vécue comme un drame.

 À‭ une époque - pas si lointaine - où l’on assimilait l’animal à un objet, de nombreux écrivains et artistes avaient évoqué leur passion pour le chat ; parmi eux, Baudelaire ( “‬Viens, mon beau chat, sur mon coeur amoureux "...)‭, Colette ( La chatte ), Brassens  ( dans Le Testament : “‬S'il fouett' mes chats, y'a un fantôme. Qui viendra le persécuter").

Ces deux photos illustrent à merveille la complicité qui existe entre le chat et l'homme.

1 commentaire:

Chroniques les plus lues