La course pathétique
au pouvoir
J’ai une profonde reconnaissance envers les
êtres qui dans leur domaine ont agi – et ceux qui agissent encore - pour faire
évoluer l’humanité, améliorer le sort des gens, enrichir la pensée universelle,
préserver la nature et le vivant.
Je pourrais en
citer de nombreux, je me contenterai de rappeler quelques noms : Galilée,
Jean-Jacques Rousseau, Darwin, Victor Hugo, Louise Michel, Jean Jaurès, Gandhi,
Jean Moulin, Luther Martin King, Nelson Mandela…
À ces
noms, il faudrait ajouter tous les anonymes qui ont défendu de belles causes,
ceux qui ont travaillé dans l’ombre pour défendre les libertés, pour faire
évoluer les lois sociales…
Nous le savons aujourd’hui,
le sort de l’humanité est lié à l’état de la planète, aux animaux qui eux aussi
respirent, se nourrissent et ont besoin de bien-être, au monde végétal auquel
l’homme doit tant.
Ces vérités basiques
se retrouvent chez de nombreux philosophes, elles devraient être l’axe de toute
action humaine, dans la vie quotidienne comme dans la politique.
Toute action qui s’éloigne
de ces principes ne peut qu’être destructrice.
Je respecte ceux
qui par la pertinence de leurs écrits, par la persévérance dans l’action
connaissent la notoriété ; leurs idées, leurs inventions contribuent à l'évolution de l'humanité.
À côté d’eux, comme elle me paraît dérisoire la course
effrénée vers une parcelle de pouvoir, pour l’obtention d’un poste dans un
gouvernement sans idéal, dont le seul but est la survie, la lutte pour garder
une place, au prix de reniements et de trahisons !
Chercher une once
de pouvoir pour satisfaire une ambition personnelle, comme viennent de le faire quelques écologistes, c'est pathétique.
L'écologie qui devrait être au cœur du projet pour la société du 21e siècle ne méritait pas une telle dénaturation.
C'est effectivement édifiant...
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