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lundi 15 février 2016

Regard (2016 - semaine 7)





La course pathétique au pouvoir

   J’ai une profonde reconnaissance envers les êtres qui dans leur domaine ont agi – et ceux qui agissent encore - pour faire évoluer l’humanité, améliorer le sort des gens, enrichir la pensée universelle, préserver la nature et le vivant.
Je pourrais en citer de nombreux, je me contenterai de rappeler quelques noms : Galilée, Jean-Jacques Rousseau, Darwin, Victor Hugo, Louise Michel, Jean Jaurès, Gandhi, Jean Moulin, Luther Martin King, Nelson Mandela…
À  ces noms, il faudrait ajouter tous les anonymes qui ont défendu de belles causes, ceux qui ont travaillé dans l’ombre pour défendre les libertés, pour faire évoluer les lois sociales…
Nous le savons aujourd’hui, le sort de l’humanité est lié à l’état de la planète, aux animaux qui eux aussi respirent, se nourrissent et ont besoin de bien-être, au monde végétal auquel l’homme doit tant.

Ces vérités basiques se retrouvent chez de nombreux philosophes, elles devraient être l’axe de toute action humaine, dans la vie quotidienne comme dans la politique.
Toute action qui s’éloigne de ces principes ne peut qu’être destructrice.

Je respecte ceux qui par la pertinence de leurs écrits, par la persévérance dans l’action connaissent la notoriété ; leurs idées, leurs inventions contribuent à l'évolution de l'humanité.

À côté d’eux, comme elle me paraît dérisoire la course effrénée vers une parcelle de pouvoir, pour l’obtention d’un poste dans un gouvernement sans idéal, dont le seul but est la survie, la lutte pour garder une place, au prix de reniements et de trahisons !
Chercher une once de pouvoir pour satisfaire une ambition personnelle, comme viennent de le faire quelques écologistes, c'est pathétique. 
L'écologie qui devrait être au cœur du projet pour la société du 21e siècle ne méritait pas une telle dénaturation. 




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