J'aime fixer l’instant que j'ai apprécié ou qui m'a ému. C'est pourquoi lors de mes promenades, de mes déplacements, de mes voyages, j’emporte presque toujours avec moi un appareil photo, outil idéal pour garder les images que la mémoire pourrait oublier.
LA PHOTO : Arras
La photo de cette place d’Arras et de son beffroi a été prise un soir de décembre, l’an dernier.
Capitale de l’Artois, Arras, après avoir été une ville bourguignonne à la fin du Moyen-Age, a fait partie des Pays-Bas espagnols en 1529. Elle est devenue française en 1659, à la suite du traité des Pyrénées.
LA PHRASE
J’avais vécu, pendant mes études, quatre ans à Arras, ville endormie à l’époque, où les dimanches m’avaient paru si ennuyeux, où les seuls souvenirs agréables que je gardais de la ville étaient les soirées passées au théâtre, lorsque, bien des années plus tard, me promenant sur les anciennes places qui rappellent son passé espagnol, je fus brusquement saisi par le charme d’Arras ; je compris alors que les villes ont un point commun avec les œuvres littéraires et musicales : il faut parfois des circonstances favorables ( un état d’esprit, la maturité...) pour que leur beauté nous touche et que nous les aimions.
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