J'aime fixer l’instant que j'ai apprécié ou qui m'a ému. C'est pourquoi lors de mes promenades, de mes déplacements, de mes voyages, j’emporte presque toujours avec moi un appareil photo, outil idéal pour garder les images que la mémoire pourrait oublier.
LA PHOTO
Quand on est de passage à Vérone, on pense irrémédiablement aux jeunes amoureux que Shakespeare a immortalisés, au tragique destin de Juliette et Roméo, amants dont les familles se méprisaient, les Capulet et les Montaigu.
La « maison de Juliette », devenue musée, attire chaque année de nombreux touristes ; on sait que la maison n’est pas celle de Juliette, on sait que le balcon a été rajouté pour évoquer la fameuse scène de la pièce de théâtre, mais cela ne rebute pas les visiteurs. Il arrive que le talent d’un grand auteur permette de confondre légende et réalité.
JULIETTE ( Capulet)
LA PHRASE
Ainsi, la jeune héroïne qui m’avait tant ému lorsque j’avais lu son histoire quand j’étais adolescent avait enfin un visage et un corps, figés à jamais dans le bronze grâce à un artiste * du siècle dernier ; elle était là devant moi, abritée du soleil par un maigre feuillage, mince dans sa robe dorée, jeune fille frêle au regard un peu triste qui devait mourir pour avoir bravé l’autorité des adultes, symbole des amours contrariées et des victimes de la haine que peuvent se vouer des gens pour des raisons irrationnelles.
* Nereo Costantini a réalisé cette statue en 1969
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