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vendredi 4 septembre 2015

Eté 2015 - En toute la liberté n° 15 : Conclusion

                                              PHOTOS : Ramon CIURET

Ces chroniques d’été 2015 - En toute liberté - ont débuté il y a cinq semaines. Nous arrivons aujourd’hui au terme de cette série.



Je remercie vivement  Ramon Ciuret qui nous a offert à cette occasion quelques-unes de ses magnifiques photos qui m’ont permis d’exprimer  des impressions,  réflexions et émotions variées.
Puisque ces chroniques étaient placées sous le signe de la Liberté, parlons, en guise de conclusion, de celle-ci.

LIBERTE
Liberté. C’est le titre d’un de mes premiers poèmes publiés ( en 1975) ; il commence ainsi :

Je veux comme un cheval sauvage
courir à l’aube sur les plages
traverser le soir les marais
rêver à l’ombre des forêts.

Aller où mes désirs m’emportent.

Le cheval sauvage symbolise ici la liberté. L’animal heureux doit être libre. C’est ce que La Fontaine nous rappelle dans la fable Le Loup et le Chien : quand le loup affamé croise un dogue bien nourri, il commence par envier le sort du chien, mais il lui suffit d’apprendre que celui-ci est souvent attaché pour déguerpir aussitôt.
La liberté n’est pas sans risques mais l’enjeu  mérite qu’on ose prendre ces risques.

C’est au contact de la nature que l’être humain ressent  le plus aisément le sentiment de liberté.
Marcher, courir, se reposer, sur des plages, au bord des marais, des rivières, dans les bois, contempler de superbes paysages comme celui que nous fait découvrir Ramon ( photo 1), c’est le bonheur d’apprécier  la beauté apaisante de la plaine, de ses prés et ses arbres, la rondeur des collines qui brise la monotonie des étendues plates, la majesté des montagnes.
Dans cette ambiance sereine l’Homme rêve, médite, crée en toute liberté.



La liberté se manifeste d’autres façons, qu'on soit seul ou parmi les autres.
La poésie, la peinture, la danse sont libératrices ; la musique aussi. Elle est un moyen  d’exprimer ses sentiments, ses joies, ses peines, ses colères. Elle a aidé à vivre, avec le negro spiritual,  les esclaves noirs américains ; le jazz à la convergence des musiques afro-américaines et européennes a permis la rencontre de deux cultures.
La guitare (photo 2), instrument nomade, est l’instrument qui a beaucoup contribué à populariser les idées d’avant-garde et celles des contestataires. Des chanteurs tels que  Félix Leclerc, Georges Brassens, Bob Dylan, Joan Baez et Maxime Le Forestier ont été (ou sont encore pour les trois derniers) des fidèles de la guitare. Ce sont des esprits libres.

Et des esprits libres, le monde en  a besoin pour aller mieux.

2 commentaires:

  1. Merci encore Bernard pour ces superbes textes qui nous ont enchantés pendant cinq semaines.

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  2. Ce sont les photos elles aussi superbes qui ont inspiré les textes !

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