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mardi 16 janvier 2018

A bicyclette


Photo :  Ifinnsson - Pixabay.com
     
      C’était en 1936. Pour la première fois de leur vie, des gens prenaient leur bicyclette pour voir d’autres horizons que la cité où ils vivaient. Certains avaient choisi ce mode de transport parce que le train était trop cher pour eux ; tous se réjouissaient de découvrir de nouveaux paysages, de vivre pendant quelques jours au contact de la nature. Ils oubliaient le bruit des machines, les remarques désagréables de petits chefs zélés. À cette époque, les voitures étaient moins nombreuses qu’aujourd’hui et l’on ne pensait pas aux dangers de la route.
   La bicyclette avait pour ces vacanciers des premiers congés payés le goût de la liberté.

    Et puis, après la seconde guerre mondiale, vinrent les Trente Glorieuses. Le mode de vie changea ; la voiture qui était un objet de luxe réservé aux plus aisés se démocratisa, elle concurrença le train. On vit alors la plupart des Français traverser le pays  et les Anglais, les Hollandais, les Allemands se rendre en France ou en Espagne en auto.
   À la fin du 20e siècle, la crise économique et écologique a contribué à un changement des comportements. Ce fut pour certains un retour à la nature, à une vie plus saine. Mode de transport écolo comme l'est la marche, le vélo n’a plus été seulement le véhicule qu’on accroche à sa voiture avec l’intention de faire quelques randonnées, on l'a utilisé pour parcourir 500, voire 1000 kilomètres et plus, pour découvrir une région ou un pays. 
 
    Populaire aux Pays-Bas, en Allemagne, dans les pays du Nord, le voyage à bicyclette commence à avoir ses adeptes en France. Depuis une vingtaine d’années, des départements et des régions s’efforcent d’encourager la pratique du vélo en améliorant la sécurité des cyclistes. Cela permet aussi de développer un tourisme alternatif. C’est le cas du Loir-et-Cher où des véloroutes et des voies vertes ont été créées et où l’on trouve des hôtels adaptés aux cyclotouristes, car si ceux-ci dorment souvent sous la tente, ils apprécient - pour mieux se reposer - le confort d’un bon lit.

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