Château Wawel |
Je garde de mon premier contact avec Cracovie un souvenir profond dans lequel se mêlent l’émerveillement, l’étonnement (causé par l’impression de me retrouver dans une autre époque) et la surprise de découvrir une ville qui est une des plus belles parmi celles que j’ai visitées.
C’était en 1993, à la fin du mois de novembre. J’avais quitté Lille le matin par un temps automnal et en arrivant en Pologne quelques heures plus tard je découvrais un paysage tout blanc. La température était de 20 degrés en-dessous de zéro. Ma première visite fut celle de la colline du Wawel. Le château, la cathédrale sont superbes, mais ce jour-là le vent glacial était dur à supporter.
Je me rendis ensuite sur la place du Marché. Il y régnait une grande animation. La place et les trottoirs étaient glissants : la neige s’était tassée et s’était transformée en glace. Apparemment cela ne gênait pas les Polonais qui marchaient allègrement. Quelques étals rappelaient que le temps de la domination soviétique était encore proche : des marchands soldaient des breloques, des décorations, des photos provenant de l’ancien régime.
C’était en 1993, à la fin du mois de novembre. J’avais quitté Lille le matin par un temps automnal et en arrivant en Pologne quelques heures plus tard je découvrais un paysage tout blanc. La température était de 20 degrés en-dessous de zéro. Ma première visite fut celle de la colline du Wawel. Le château, la cathédrale sont superbes, mais ce jour-là le vent glacial était dur à supporter.
Je me rendis ensuite sur la place du Marché. Il y régnait une grande animation. La place et les trottoirs étaient glissants : la neige s’était tassée et s’était transformée en glace. Apparemment cela ne gênait pas les Polonais qui marchaient allègrement. Quelques étals rappelaient que le temps de la domination soviétique était encore proche : des marchands soldaient des breloques, des décorations, des photos provenant de l’ancien régime.
Je commençai par acheter une chapka et un de ces gros pulls que portent les montagnards. Dès que je posai la coiffure sur la tête, j’eus une impression de bien-être.
Dans le centre-ville, à mon grand étonnement, j’aperçus des charrettes tirées par des chevaux. C’était là un des derniers signes du passé.
Étant retourné plusieurs fois à Cracovie dans les années qui suivirent, j’ai été surpris par la transformation rapide de la ville. Aujourd’hui, ce sont des tramways ultramodernes qui sillonnent la capitale de la Petite-Pologne.
La beauté de Cracovie, son caractère exceptionnel, ont été reconnus par l’UNESCO qui l’a placée sur la liste du patrimoine mondial.
Étant retourné plusieurs fois à Cracovie dans les années qui suivirent, j’ai été surpris par la transformation rapide de la ville. Aujourd’hui, ce sont des tramways ultramodernes qui sillonnent la capitale de la Petite-Pologne.
La beauté de Cracovie, son caractère exceptionnel, ont été reconnus par l’UNESCO qui l’a placée sur la liste du patrimoine mondial.
Cela n’a rien d’étonnant. La variété des monuments, la richesse culturelle et universitaire de la ville (il y a notamment l’Université Jagellonne et le Grand Collège où Copernic a été étudiant), le charme de ses cafés, bars et restaurants installés en sous-sol dans des caves médiévales, le dynamisme d’un peuple qui a surmonté les guerres, les dominations étrangères, font de Cracovie une ville qu’on ne peut oublier.
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