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jeudi 25 janvier 2018

Athènes



    Quand on arrive pour la première fois à Athènes, on a déjà l’impression de bien connaître la ville : les livres d’histoire et de littérature nous ont rendu  l’Acropole et le Parthénon familiers. On est rempli de respect et d’admiration pour les grands auteurs grecs de l’Antiquité, pour ceux qui ont représenté la culture moderne, Mikis Theodorakis, Melina Mercouri…

  J’ai découvert l’Acropole et le Pirée avec plaisir, j’ai longuement flâné dans la ville moderne sans lui trouver beaucoup de charme. Les grands bâtiments couverts de gigantesques panneaux publicitaires ne se distinguent pas de ceux qu’on voit dans les autres capitales européennes.
La Grèce est entrée dans le moule de la mondialisation avec tous les travers de celle-ci et ses problèmes sociaux et économiques. La place Syntagma est le lieu de rassemblement des citoyens en colère. 

    Pourtant, quelque chose m’a surpris dans cette capitale : c’est la beauté du métro. Pour que les gens aient envie de prendre les transports en commun, c’est bien connu, il faut  leur proposer des conditions de déplacement optimales (confort, propreté, sécurité, bonne intermodalité...) 
   De ce point de vue, le métro d’Athènes est une belle réussite. On y circule dans des couloirs spacieux, presque trop luxueux, et en passant devant les statues exposées, on a l’impression de visiter un musée. On revient ainsi aux sources de ce qui a fait la renommée d’Athènes : sa culture ancienne.

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