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samedi 20 janvier 2018

Les chutes du Niagara



     Disons-le tout de suite : avant de découvrir les chutes du Niagara, il faut oublier la laideur des rues traversées pour se rendre aux chutes. Les villes jumelles de Niagara Falls, à la frontière entre les USA ( état de New-York) et le Canada Ontario), ont la laideur des endroits où les arguments touristiques sont surexploités.
   Dès qu’on approche des chutes, avant même de les avoir vues, on entend  un grondement qui enfle et l’on imagine la puissance de l’eau tombant lourdement.
    Quand on est devant elle, la rivière Niagara surprend par sa beauté. En chemin, elle s'est nourrie des eaux des grands lacs (Erié, Huron, Michigan, Supérieur) puis elle se dirigera vers le lac Ontario, le Saint-Laurent et enfin d'océan. 
   Les trois chutes (le Fer à cheval, le Voile de la mariée et les Américaines) étonnent par la puissance qu'elles dégagent ; en tombant l'eau forme des nuées blanches et fait un bruit qu'on entend de loin. On est ici devant une nature qui exprime une telle force que le spectateur le plus prétentieux se fait soudain modeste.

    Le spectacle est impressionnant, d’abord en raison de la largeur de la rivière (près de 800 mètres du côté canadien) mais surtout à cause du mouvement incessant qui produit une sorte de nuage blanc qui va se jeter dans les eaux vertes du Niagara.
  Après avoir longuement admiré cette merveille naturelle, la traditionnelle promenade à bord du bateau (the  Maid of Mist) s'impose. On repense alors à la scène du film haletant de Henry Hathaway, avec Marilyn Monroe.
   Tels de grands enfants à la recherche de sensations fortes, les touristes entrent  alors dans les tourbillons formés près des chutes et traversent une brume  humide qui les amuse ou les fait rêver...




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