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mercredi 17 janvier 2018

Sous la tente



Photo : Carol Ross (freerangestock.com)
   

  C’est un camping que j’ai connu. Les installations étaient rudimentaires : quelques robinets et quelques douches, des toilettes suffisaient. On vivait au milieu de la nature, on pratiquait la simplicité volontaire que Henri-David Thoreau préconisait. La tente était l’abri où l’on passait la nuit, le jour on découvrait la région où l’on s’était arrêté.
C’est de cette façon que j’ai voyagé dans ma jeunesse avec une petite tente canadienne et que j’ai visité la Normandie et ses plages du débarquement, puis les Pays-Bas, la Suisse, l’Italie, la Provence...
La tente s’est agrandie quand il fallut abriter quatre personnes. Nous l’avons installée au bord de la Loire, au pied du Puy de Dôme, à proximité des grottes de Dordogne (Les Eyzies)…


Dormir sous la tente procure un sentiment de liberté. Bien sûr, il y a aussi des moments qui peuvent être angoissants. Je me souviens de terribles orages sur la montagne et d’un arbre qui s’était abattu sur une caravane à quelques mètres de nous. Une autre fois, à la suite d’un violent orage, l’eau avait pénétré dans la tente et nous avons dû au milieu de la nuit changer de place.


De nos jours, les gens veulent plus de confort, des piscines, une animation organisée. Ils se pressent dans ces campings par centaines comme ils le font toute l’année dans les supermarchés ou les gares.

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