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mercredi 17 janvier 2018

Voyages et environnement



S’il est une question qui ne peut être traitée que de manière transversale, c’est bien le tourisme. Celui-ci relève à la fois de l’économie, des transports et infrastructures ; il est lié à la formation et à l’environnement. Cet aspect  de la question me semble primordial car il répond à une nécessité : lutter inlassablement contre le dérèglement climatique. 

Explication 

    En ce qui concerne le tourisme, la question environnementale doit être vue sous deux angles : la qualité de l’environnement des pays d’accueil et le respect des écosystèmes de la part des voyageurs. 
   Une étude réalisée à la fin des années 90 sur les attentes du touriste avait déjà montré que les facteurs qui déterminent le choix d’une région  ont trait essentiellement à l’environnement.
   Étaient en effet citées en priorité :
- la qualité des eaux de baignades,
- la beauté des paysages.
Une première remarque s’impose : il serait aberrant d’implanter des infrastructures touristiques   qui défigureraient de splendides paysages non protégés par la loi. Ceux-ci constituent un capital  que nous  devons à tout prix préserver.
   Le catalogue des mesures qu’il faut prendre pour améliorer l’environnement est immense. 
  En ce qui concerne les zones urbaines, citons l’aménagement des entrées de villes souvent enlaidies par des panneaux publicitaires et des zones  commerciales peu esthétiques, l’entretien des jardins publics, la réhabilitation des bâtiments dégradés, la mise en valeur du patrimoine architectural, la qualité des eaux de baignade qui nécessitent une démarche globale de longue haleine car la pollution de ces eaux dépend de nombreux facteurs (pratiques agricoles, rejets divers, insuffisance des moyens de dépollution...)
   Dans les espaces ruraux, l’inventaire des actions à conduire est lui aussi considérable : dépollution des rivières, entretien des forêts, préservation des haies, entretien des sentiers de randonnées,  création de véloroutes*, rénovation de l’habitat rural, plantations, reconquête du bocage, des milieux humides (mares, étangs…). »
   Les voyageurs ont par ailleurs la faculté d’agir en respectant les principes de l’écologie. Il suffit pour cela de bien choisir les destinations, les modes de transport, les moyens d’hébergement,  les prestataires qui  respectent  l’environnement et les intérêts des populations locales. Par exemple, ils éviteront de choisir un hôtel situé en Afrique appartenant à un grand groupe, où l’on arrose régulièrement les pelouses alors que les habitants manquent d’eau potable. 
   Dans la perspective d'un tourisme qui ne cessera de croître avec le recul de la pauvreté, il sera nécessaire de prendre mieux en compte la question écologique.

petites routes réservées aux cyclistes ; très fréquentes aux Pays-Bas et en Belgique

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